• POV Lizzy
    J'entrais chez moi en claquant la porte violemment, tandis que la douleur m'emporta net au sol, me faisant glisser sur le bois de l’entrée. Mon oeil me brûlait, je souffrais énormément. Incapable d'arrêter, de stopper la vengeance de ma deuxième moi. 

    << Tu étais contente de me faire subir cette souffrance?! >>

    J'avais mal, mon mental ainsi que mon oeil violet me prenait, je rampai  vers le coffre de la dague, toujours dispose sur la table. 

    << N'y pense même pas!>>

    La douleur fut insupportable. Elle tuait mes pensées, elle voulait briser ma raison, c’était comme si tous les mots et sentiment que j’avais pu dire et ressentir éclatait avec cruauté, je criai, je ne pouvais pas supporter ce silence oppressant, tandis que cette voix sadique rigolait cruellement. Je ne devais pas me laisser abattre, j'étais si près de cette boite... 
    Je l’attrapai, tentant du mieux que je pu de passer outre cette souffrance. 
    Sauf que la douleur redoubla, je lâcha le coffret en criant, il s'écrasa au sol et rebondit des mètres plus loin. C'était peine perdu. Lorsque j'entendis des bruits de pas tandis que mes mains tenaient ma tête en espérant estomper ce mal récalcitrant.

    -Lizzy?! 

    -Ken...Kentin... 

    -Que se passe-t-il ?!

    -Plante ce couteau... Plante-le dans mon oeil violet... Je t'en prie... 

    Mes cris s'estompèrent soudainement, la souffrance disparu, je laissai ma tête se posait au sol et tentai de rétablir une respiration stable. 
    Kentin le remarqua et vint me porter assistance. 

    En meilleur état, je me levai mais manqua de tomber, je fus rattraper par le Brun qui me porta jusqu'au canapé ou je me couchai sur le dos, une main sur mon front légèrement fiévreux.

    -Merci... Murmurais-je.

    -Je n'ai rien fait...

    -Si. Tu as permis de l'effrayer. J'aimerais replanter ce couteau dans cet oeil... Mais je sais que je ne supporterais pas la douleur encore une fois...

    -Explique-moi.

    Je le regardai de mes vairons maudit. 

    -Je ne vous ai demandé de rien faire pour ne pas vous impliquez.

    Il posa ses deux mains violemment de chaque cote de mon visage et se mit en califourchon sur moi, colérique.

    -Je t'ai déjà dit de ne rien me cacher ! Explique moi tout ! Je ne tolère plus tes bêtises! Je m'en fous de ce qui m'arrivera !

    Ses yeux exprimait sa colère, je me senti désolée et me décidait de tout lui expliquer. Dans ce cas, il serait mon épaule. Seule, cette chose me consumera quoi que je fasse, je n'avais pas le choix.
    Je lui expliqué de A à Z ce que je savais sur la Chose. Il fut surpris mais m'accorda son aide sans hésiter. 

    -Je veux y aller ce soir...

    -Repose toi.

    -J'ai peur... Peur qu'elle profite de mon sommeil pour...

    -Dans ce cas, j'appelle Rosa, Lys, Armin et Alexy. Iris et Violette sont chez leur parents donc...

    -Mais...

    -Non! Ils ont tous le droit de savoir. De t'aider s'ils le veulent.

    Je lui souris. Je me sentais bien.

    <<Jamais tu ne pourrais être heureuse. L'une de nous doit disparaître. Arrêté de te créer un salut illusoire.>>

    Je me crispai légèrement. 

    Je sais tout ce que tu me dis, mais je te briserais, je ne te laisserai plus agir. Et je m'excuse que tu sois la seule à avoir été affecté par ce produit.

    <<Un produit?>>

    Ca me rend si heureuse de te laisser dans l'incompréhension.

    <<Bordel!>>


    Je souris, je lui rendais la pareille. Même si c'était étrange de se dire qu'on s'affrontait dans la tête.

    Lysandre, Alexy, Armin et Rosalya arrivèrent, je les saluais et me contentait de leur préparer le diner pendant que Kentin leur expliquait le pourquoi du comment.

    -Lizzy... Murmurèrent-t-ils

    -Arrêtez de murmurer mon nom comme ça ! Faut pas croire mais ça finit par être flippant !!

    Un blanc se posa et les lycéens eurent un fou rire incontrôlable.
    Ce n’était pas si drôle, ce n’était pas si incroyable.
    Pourtant, nous avions besoin de rire, d’évacuer cette tension nouvelle…

    Je me sentais bien, loin des problèmes.

    Mais il fut bien dans nos obligations de dormir au bout d’un certain temps. Je plaçai Armin et Lysandre sur les deux canapés, Rosalya réclama le lit de la chambre d'amis. Je conseillai à Alexy et Kentin de dormir ensemble, ils acceptèrent, je leur montrai mon lit mais ils refusèrent. Je leur montrai donc un matelas double disposé aux coté de mon lit et ils acceptèrent.

    Je me mis donc sous la couette à regret, ma peur engendrait une insomnie qui m'épuisait. Mais la fatigue eut raison de moi.

    Rêve subconscient

    On semblait dans un rêve lointain... Une clairière... Une enfant... Mais c'est moi ! Mais ... Mes yeux... Sont entièrement violet...

    -Ca faisait longtemps!

    Je me retournai, enfin mon moi enfant, et lançait un sourire éclatant.

    -Ken ! Ca va ?!

    -Tes yeux !

    -Oh ca, c'est rien! On va jouer!

    -Tu n'es pas comme d'habitude...

    Le reflet de mon souvenir se crispa et articula.

    -Pourquoi?

    -Tu ne me fais pas mon câlin...

    Le sourire vint se loger sur ses lèvres fines et elle enlaça le petit Brun.

    -Maintenant allons y Kentin!

    Kentin afficha une mine étrange et on put comprendre un murmure.

    -Ce n'est pas pareil... D'habitude c'est mieux tes câlins...

    Mon reflet ne dit rien, elle prit le jeune garçon par le bras et l'entraîna vers l'avant, faisant mine de n'avoir rien entendu. Mais l'expression qu'elle lui cachait prouvait bien le contraire... 


    <<NE TE PERMET PAS DE CHERCHER DANS MA MEMOIRE!>>

    Je fus violemment rejetée de cet étrange rêve mais cette manifestation me permit de comprendre une chose surprenante.

    Je levais mes paupières et le dit à voix haute tellement la surprise était tel :

    -Elle aimait Kentin!

    Je me touchai la tête avec la paume, elle était censé être trouble mentalement mais elle pouvait ressentir l'amour, ce sentiment la?!

    Je me levais précipitamment, rejetant la couette et ouvrit la fenêtre, menant sur un balcon. 
    Je ne retrouverais surement pas le sommeil alors je m'habillai rapidement et discrètement d'un haut a une épaule marron pale, d'une jupe a carreaux courte d'écolière bleu turquoise, de hautes chaussettes noir au tissu léger pour épargné le parquet, les chaussures n’était pas autorisé une fois l’entrée et le salon dépassé ! Ce n’était pas aux qui faisait le ménage !

    Je sortis et fut ébloui par le bleuté du clair de la Lune, cet éblouissant spectacle me faisait du bien.

    Je me m'assis sur la rambarde et regarda le ciel. Je voudrais tellement que tout soit plus simple. Avoir les simples problèmes d'une adolescente normale. Avoir mes coups de cœurs et mes coups de gueule. Pouvoir rire avec mes amis continuellement. Sortir plus soudés que jamais de nos rares disputes.
    -Si seulement je pouvais être normale, personne n'aurait à souffrir... Murmurais-je.

    Une larme coula, puis deux, puis elles se mirent à couler à flot, je tentai de les arrêter, mais c'était peine perdu elle redoublait, je me contentai donc de pleurer silencieusement, j'en avais besoin... J'aurais voulu de la tendresse... J'avais besoin de réconfort... 

    Je senti deux bras m'enlaçait la taille et m'attirait sur un torse musclé.

    L'odeur de cette personne m'était familière, je levais les yeux larmoyant vers la personne et je rencontrais un doux regard émeraude. Il essuya délicatement les perles d'eau avec son index et de son pouce, caressa affectueusement ma joue.
    Je ne le comprenais pas… Comment pouvait-t-il être si tendre avec quelqu’un d’aussi problématique que moi ?

    -Kentin. Pourquoi tu restes toujours avec une personne comme moi? 

    -Parce que je tiens énormément à toi...

    -Mais...

    -Chut, repose-toi simplement. 

    -Je ne peux pas... 

    Il renforça sa prise sur ma taille et il me retourna, nos yeux se connectèrent et nos visages n’étaient qu'à quelques centimètres suffisant pour me faire rougir. Je baissais la tête et il poussa ma tête sur son torse, je m'y blottie et me laissa bercer par cette douce chaleur. 

    Nous restions comme ça longtemps, je n'avais pas notion du temps dans ses bras mais l'éternité pouvait s'écouler, jamais je n'arriverais à me lasser de cette tendresse.

    Je sentis sa tête se baisser jusqu'à mon oreille et il me susurra :
    -Au fait… Qui m'aimait?

    Mon sang de firent qu’un tour et les pensées m’assaillirent :

    Il...Il m'avait entendu! Je ne voulais pas lui dire ! Imaginez qu'il l'aime aussi !... Mais en quoi ça me dérangerait que ma deuxième moi et Kentin s'aiment? Et puis, c'est pas possible qu'ils s'aiment ! Donc on s'en fiche! ... Mais je devrais m'en ficher tout court ! A croire que je suis jalouse !... Mais qu'est-ce que je raconte ?!

    Je me levai précipitamment, mes mèches cachant mon visage. 

    -Je dois la détruire! 

    Il me regarda, sans comprendre mais je lui souris, de ce sourire  si sincère que je ne réserve qu'à mes plus proches, ce sourire qui traduit le bonheur, ce sourire qu'il a été le tout premier à voir. 
    Il rougit mais sourit de toutes ses dents en levant un pouce en l'air. Il semblait si enfantin à cet instant que je le trouvais incroyablement mignon. 

    De ce regard complice, on restait jusqu'à l'aube a papoter.

    Vers les coups de 7h, j'entendis un bruit de pas, je me retournai et vu Alexy, torse nu, avec... Un lapin en peluche dans la main gauche et se frottant les yeux de sa main droite.

    -Qu'est-ce que vous faites?... Dit-il à moitié réveillé 

    Kentin rigola à gorge déployé.

    -Tu verrais ta tête! Et même ta peluche a le droit au shopping ?!

    Ah oui... Le lapin était vraiment habillé dans le look d'Alexy, fashion et flashy.

    -Oui! Il existe aussi! Et son nom c'est Yzzil!

    -Hey... C'est pas mon prénom à l'envers? Relevais je, me rappelant de la prononciation de mon nom quand on s’ennuyait petite avec mes anciennes copines, les noms à l'envers: Yzzil.

    -Ouep! J'ai fait ça pour tous les prénoms des amis proches! Le tien allait le mieux!

    -C'est sur qu'entre Erdnasyl, Etteloiv et Aylasor, t'es pas gâté...

    -C'est limite imprononçable! On dirait un peu des noms d'elfes n'empêche, repliquai-je a la remarque de Ken. 

    -Oui mais c'est pas un nom pour Mr Lapin! Râla Alexy

    -J'aime bien Nimra, Nitnek Et Siri, par contre!

    -Oui, Mais Siri me fait penser au pays et j'aime pas ca, Nitnek, je le voyais pas pour un Lapin MIGNON et Nimra perdait contre Yzzil!

    -Hey ! Tu insinues que je suis pas mignon?!

    -Heu... Pas ton prénom à l'envers en tout cas.

    -Tout ce qui me concerne est mignon !

    -Oh... Il se lance des fleurs là, dis-je malicieusement.

    -Non j'affirme une vérité!

    -Alala... Je suis sure que j'ai plus de fans que toi au lycée!

    -J'paris le contraire! Puis t'es pas capable d'en emballer une!

    -Si. Seulement Lizzy!

    -Oui mais tu as pas intérêt à recommencer!

    -Pourquoi ça? Interrogea Alexy, sourire espiègle aux lèvres.

    -Parce… Parce qu'elle n'était pas consentante! 

    Je ne disais rien, ce dialogue était incompréhensible. 

    -Toute façon, toi tu t'es embrassé un pot de peinture !

    -C'était une vengeance! 

    Pendant que leur querelle continuait, le soleil se levait et me baignait doucement de sa lumière rassurante, je souris et mon rire cristallin vint perturber  la dispute amicale, ils finirent par en rire à leur tour. 
    J'étais sereine, je me répétais encore mais ça me faisait tant de bien d’avoir des amis près de moi... Alors pourquoi favorisais-je la solitude ? 
    Tandis que je cogitais sur ses interrogations qui je ne m’étais jamais posé, la Chose recommença son baratin de menaces.

    <<Je te jure que tu vas me payer cet affront... La prochaine fois que tu seras seule, je te tuerais!>>

    Tu aimes Kentin, avoue-le. Te cacher ça sert à rien.  Et puis, tu n’as aucune chance avec lui…

    <<La ferme ! >>

    Et sache que je ne serais plus jamais seule!

    Elle sourit mystérieusement 

    <<En es-tu bien assurée?>>

    Oui.

    <<Je vois...>>


    Je n'y dis rien, c'était sa manière de clôturer cet échange. Je ne devais plus avoir peur, je devais arrêter d'être faible. Je devais lever la tête et l'affrontait.

    Je m'étirais longuement et me leva, la querelle de mes deux chers amis étant toujours d’actualité, je m’éclipsais discrètement et me rendit dans mon petit salon. J’aperçus une silhouette devant la cuisine, je m’approchais discrètement, je ne reconnaissais pas cette personne, l’obscurité de la pièce m’empêchait de cerner ces traits,  de plus il était de dos.
    Cherchant de mes yeux quelque chose pour me défendre,  j’aperçus une casserole à coté de moi, tandis que je la prenais, le corps devant moi se dandinait, je lui mis un coup de casserole, il eut une petit bruit sonore, preuve que sa tête semblait creuse, et il tombai au sol.
    -Ca…Ca fait mal…
    -Lysandre ?!
    -Oh…… Je vois des étoiles…
    -J’y suis peut être allé un peu fort… M’inquiétais-je
    -AHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!! DES MINIS ROSALYA TOURNENT AUTOUR DE MOI !!!! 
    Je sursautai tandis qu’il criait d’effroi, la plus grande frayeur des humains était la mort ou les araignées… La sienne était Rosalya Wyle !
    -Qu’est ce qui se passe ici ?... Murmura un Armin à moitié réveillé, bah, tant que je suis reveillé, j’vais continuer mon Soul Sacrifice…
    On entendit un «  Aucune donnés à charger » par une voix robotisé...
    -NOOOOOOOOOOOOON !!!! POURQUOI ?! J’AI OUBLIE DE SAUVEGARDER MA PARTIE ! J’AI TOUT PERDU !!! 
    Mon petit appartement était devenu un véritable boucan, mes oreilles souffraient, on s’aurait cru dans un concert… Rempli de cacophonie et de discorde.
    -MAIS C’EST QUOI CETTE POLITESSE A REVEILLER LES GENS QUI DORMENT ?! S’écria une voix familière, Rosalya.
    -IL S’EST PASSE QUOI ICI ?! POURQUOI CA CRIE DE PARTOUT ?! Y’AS UN AGRESSEURS ?! 
    Ca c’était Kentin…
    -OUAIS !! ON CRIE TOUS C’EST MARRANT !!!!! C’EST POUR QUOI CE JEU ?
    Ca c’était Alexy…
    Tandis qu’ils criaient, mes nerfs commençaient monter et mes tympans a bourdonner….
    -MAIS  C’EST PAS BIENTOT FINI C’BOUCAN ?! 
    Ils s’arrêtèrent et me regardèrent, je leur souris bêtement et ils rirent devant leur bêtise unanime.
    -Mais ça ne change pas le fait que je viens de perdre toutes mes données ! Rajouta Armin, une fois le fou rire passé.
    -Et que des petites Rosalya me faisaient mal aux tympans… 
    -Hein ? Tu m’imagines dans tes rêves maintenant ?!  C’est flatteur mais ça change pas le fait que tu m’ais réveillée !
    -Non… Tu es dans mes cauchemars… 
    Rosalya ne dit rien mais le toisa méchamment pour toute réponse.
    -Vous m’avez fait peur… J’ai cru qu’il y avait des agresseurs, fut soulagé le Brun, s’asseyant au passage sur une chaise.
    -Mais c’était hyper marrant ! Rigola bruyamment Alexy.
    Pendant qu’ils se remirent à rigoler, je m’éclipsais, nullement impliqué par leur pétage de câble mutuel.
    Je m’arrêtai à la fin du couloir, devant une porte souvent close, que je me refusais d’ouvrir, quelques soit les circonstances. 
    -Si je veux être forte… Je dois passer au-dessus de ça. 
    Lentement, j’ouvris la porte, elle grinçait passablement et lorsque mes yeux purent voir la pièce, je les fermais quelques secondes vaines, je ne devais pas être effrayé… 
    J’entendais quelques bribes de conversation à mon opposé, ils venaient de se rendre compte que je n’étais plus là.
    ‘’Long à la détente’’ pensais-je avec un sourire fin.
    Mais il fallait que j’affronte ça avant d’affronter quoi que ce soit d’autre.
    J’entrai donc, ouvrant les yeux tout en fermant la porte vivement mais silencieusement.
    Je les voyais… Tout comme je les sentais…
    Ces souvenirs, ces photos, ces vêtements, ces objets que je m’efforçais d’oublier quitte à me mentir à jamais. 
    Ces larmes, silencieuse, qui ne cessait de couler, de me rendre fatiguée. De tout me rappeler.
    Je les essuyais d’un revers de main, et m’approcha avec quelques hésitations des albums photos. Je l’ouvris et regarda les photos une à une. 
    Mon enfance, ma famille. Mon frère, ma mère, mon père… 
    Les larmes ne coulaient plus mais je me sentais mal, terriblement mal. Ma gorge se serrait au fur et à mesure des sourires qui marquaient les visages de ces photos. 
    Cette épreuve allait être dure… 
    *** 
    Je venais de finir d’inspecter tout ce qui avait appartenu aux défunts. Avec grande difficulté mais sans flancher.
    Je devais tout faire disparaitre pour enfin tirer un trait. 
    Je sortis de la pièce, mes amis ne me virent pas, ils étaient attablés autour d’un petit déjeuner. 
    Il n’avait pas oubliés que je n’aimais pas manger le matin et devait penser que je prenais une douche.
    « Quoique tu fasses, tes amis ne pourront jamais tout deviner.»
    Et alors ? Je ne pourrais jamais tout deviner d’eux non plus. Et je préfère ça qu’être dévoilé à nue… Et puis, ne pas savoir ça n’est pas bien méchant.
    « Moi je sais tout de toi. Je serai la parfaite amie tu sais ? » 
    Tes paroles sentent l’ironie. Et j’y répond que toi, tu ne le pourra jamais, car tu veux me volais deux choses qui compte énormément à mes yeux.
    « Oooh ? Lesquels ? »
    Ma Vie. Et Kentin.
    Elle n’y dit rien, surement surprise et en colère de mon dernier mot. 

    C’est pourquoi je délaissais cette Lizzy #2 et me pressa d’aller m’emparer d’un paquet d’allumette, incapable de retrouver mon briquet.
    Evidemment, j’en trouvai un sans trop grande difficulté et retournait dans la pièce nostalgique et mémoriel peu de temps plus tard.
    Je m’emparais de toutes les affaires de la pièce, les mit dans la nouvelle boite pare-feu transparente du marché que je ne pensais jamais utiliser et alluma une allumette.
    Je regardais sa faible flamme qui deviendrait bientôt destructrice et jeta un bref coup d’œil à une photo dépassant de l’album, ma famille et moi avec un sourire sincère, franc et joviale.
    Et c’est d’une traite et en détournant le regard que je lançai l’allumette embrasé, refermant la boite de son couvercle ensuite, je regardais les souvenirs s’embrasait rapidement. 
    Je ne devais rien regretter, tout accepter.
    Mais même si le feu ne s’éparpillait pas au-delà de sa boite, l’odeur commençait à se ressentir, l’odeur de fumée. 
    Je m’arrachais à cette contemplation et sortit, sachant que le feu resterait dans cette boite, pile quand Kentin et les autres arrivèrent, alerté par la senteur. 
    -Qu’est ce qui se passe ? Ca sent le brulé et ça vient de la pièce d’où tu sors ! S’emporta Armin
    Je souris, d’un sourire énigmatique et nostalgique. 
    -Qu’est-ce qu’il y a Lizzy ? Demanda Kentin, inquiet
    Dos mais collé à la porte, je tournai le verrou de la porte et répondit.
    -Ce n’est rien. Il serait temps d’y aller.
    -Mais tu ne nous as pas dit ce qu’il-… Répliqua Armin
    Je pris le Geek insistant qui me semblait plus protecteur depuis qu’il savait pour moi par le bras et l’entraina avec moi en affirmant mes propos d’un rire serein.
    Les autres nous suivirent, et lorsque nous arrivions à la porte de mon appartement, ce fut par l’odeur de la fumée que nous la franchirent. 
    Cette odeur maintenant spéciale pour moi. Celle qui me permettais de commençait à tourner la page.
    ***
    Pov Lysandre
    -On va ou alors ? Dit Armin, visiblement très impatient aujourd’hui, son jeu l’ayant affecté plus qu’il n’aurait voulu l’avouer.
    -A la vieille ville. 
    -Heu… Tu sais qu’elle est abandonnée à moitié ? Répliqua Rosalya
    -Oui. Mais c’est là l’indice que j’ai eu.
    -C’est vrai, comment tu en as su autant sur toi ? Demandais-je, interrogateur
    -Hmmm… Ce n’est pas très important en faites… Un allié insoupçonné m’a tout raconté. Enfin, de toute façon, maintenant il doit être loin. 
    Je lançai un regard surpris devant cette devinette et remarqua juste les mines d’Alexy et Kentin différaient des autres. 
    -Bref. Allons y.
    -On va chercher Castiel, Iris et Violette d’abord non ? 
    -Comme vous voulez… Mais moi j’veux en finir donc excusez-moi mais je n’ai pas vraiment le temps…
    -Elle a raison. Dit Alexy
    -Ok… Finit Rosa qui avait posé la question avec un ton un peu déçu
    Nous nous mettions donc en route, je sentais la pression et l’angoisse qui enveloppait ma sœur d’amitié et me rapprocha d’elle, qui s’était mis légèrement à l’écart.
    -Ne t’en fait pas. Tout ira bien.
    -J’aimerais y croire… Mais s’il n’est plus en vie… Je ne pourrais plus…
    -Ne t’inquiètes pas Lizzy. Je suis sure que même s’il est mort, on trouvera des informations dans son laboratoire.
    -J’espère que tu as raison.
    Elle m’offrit un doux sourire auquel j’y répondis d’un léger habituel, nous plantions nos vairons dans le regard de l’autre, complice. 
    Mais je sentis un regard transperçant, je lachais mon amie du regard, elle en suivit mon mouvement et se plongea dans ses pensées.
    Alors c’est de ça qu’il en était Kentin ?
    POV Lizzy
    J’avançais tant bien que mal, mon cœur tambourinait tandis que je m’accrochais aux espoirs qu’il me restait. Si léger mais si insistante…
    Lysandre s’approchais de moi, mais je n’y prêtais pas attention, trop occupé à croire à un moyen de perdre cet esprit vengeur.
    Il finit pourtant par me parler, tentant de me rassurer, ça ne marchait pourtant pas, ce n’était pas pareil qu’avec Ken… A quoi je pensais moi encore ?
    Mais cette inquiétude et sagesse d’esprit me soulageait un peu, et je le remerciai comme il se doit. Il finit par tourner le regard, je reportai mon attention droit devant moi, es paroles de la Chose se mirent soudain à résonner :
    « Que tentes-tu de faire ? »
    En quoi devrais-tu le savoir ?
    « Bordel ! »

    Je la laissais pester et l’enfouit sans problème au fond de mes pensées, on peut dire que sa garde était baissé. C’était donc l’incompréhension qui lui fait défaut ? Bon a savoir.
    -Qu’est ce que vous foutais ? Vous séchez ? J’m’attendais pas à ça de toi Lizzy !
    -Castiel ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Demandais-je, surprise
    -Je t’en pose moi des questions ?
    -Ouais en effet, la première chose que tu as dites était une question.
    -… Bon, je venais m’acheter des clopes.
    -Tu faisais pareil y’as même pas trois jours, tu vas finir avec un cancer du poumon !
    -C’est pas mon métabolisme de king qui va me causer cette connerie.
    -Ton métabolisme ? C’est vrai que tu es fait de sauce tomate et malaxé chimiquement… Je comprends. 
    -Compara moi encore une fois à du Ketchup et j’te fais mordre la poussière La Fausse Teintée !
    -Ma couleur de cheveux est naturelle !
    -C’est ça je te crois !
    -Beh si tu me crois, la ferme !
    -C’était de l’ironie débile !
    -Oh ! Casse pas ma vanne !
    -C’est pas bientôt fini ? 
    Je me tournais vers Armin.
    J’avais besoin de rire et il m’en empêchait ?
    Il perçu mon regard étrange légèrement tranchant.
    -Je… Lizzy. Ca doit finir.
    Je me plongeais dans ses yeux marines tandis que Castiel nous regardait, passant l’un à l’autre, suspicieux.
    Je lâchais un soupir lassé et passa devant lui, l’ignorant à moitié à la vue des autres, mais en vérité je lui chuchotai un désolé de lui faire subir toute ça, il se retourna lorsque je le dépassais, mais ne dit rien, les mots ne sortaient tout simplement pas de sa bouche.
    Je m’assis sur un muret, à l’écart du groupe, tenant mon visage entres mains et mes coudes calé contres mes genoux, sachant que le Ketchup Ambulant de malheur allait ramener sa fraise et gueuler. Oh ! En plus, toutes les expressions au sens figuré sont rouges ! 
    -Bon, il se passe quoi ici ? Railla le Rouge
    -Ce serait long d’expliquer. Répondit Rosalya, penaude.
    -C’est bien pour ça que je vous laisse. Je peux toujours y aller seule. 
    Je savais que je ne pouvais pas, ou elle tenterait encore de me faire du mal, mais Armin m’avait touché en plein cœur et j’étais irritée.
    -Et qu’est-ce que tu fais si elle tente quelque chose ?! Cria Armin, à bout. 
    Je lui lançai un sourire cruel et carnassier 
    -J’ai plus de mordant que tu l’crois. Je me crèverais l’œil une deuxième fois.
    Je ne le pouvais pas, c’était déjà bien assez dur la première fois…
    Il se tut, visiblement touché par ma remarque.
    -Et… Et si tu ne le peux pas ? Hésita-t-il, c’était la première fois que je le voyais aussi penaud.
    Je m’assombris.
    -Je me laisserais mourir tout simplement. 
    Je fis volte-face et commença à partir mais je ressentis une violente pression au poignet. 
    Je me retournai, m’attendant à tomber sur Kentin ou Armin… Mais c’était un regard d’acier sombre et une poigne bien plus frénétique qui se tenait devant moi.
    -Qu’est-ce que tu m’caches depuis l’début bordel ?! 
    Il resserra son emprise déjà douloureuse sur mon poignet, mais je ne cilla même pas et me contentai d’affronté ses yeux.
    Malheureusement, la douleur commençait à se ressentir et je savais que je ne tiendrais pas longtemps et savait que ma voix défaillirai si bien que je gardais ma position initiale. 
    -Lâche là.
    Je me tournai vers Kentin qui avait arraché la poigne de mon poignet, ce dernier était d’un rouge prononcé, même très légèrement violacé, le brun le remarqua et le prit par le col. 
    -Enfoir* ! Tu aurais pu te retenir ! 
    -Tu en veux une Gamin ?! 
    Je me mis un coup à l’œil, avec les paupières fermé, et j’entendis un cri sourd dans ma tête, synchro avec la douleur, et en profita pour dire :
    -J’ai une double conscience et donc c’est l’autre la sadique complétement folle à cause d’un produit et je devais aller voir le créateur de ce produit pour me sauver. Oh et tant que j’y pense, ma famille est morte tuée. 
    Castiel me regarda, choqué.
    -Hein ? 
    -La voilà ta réponse, bref, maintenant j’y vais. Au passage, Kentin, merci de m’avoir aidé, mais lâche le s’il te plait. 
    Il le lâcha en pestant et se dirigea vers moi et les autres finirent par suivre le mouvement, nous repartions en quête du vieux laboratoire de la vieille ville, Castiel fut de la partie.
    ***
    Nous étions devant. 
    -Ca me semble un peu… Dangereux non ? Commenta Rosalya
    En effet, disons qu’il semblait loin d’être solide, à croire qu’un coup de vent le briserait. Et aussi, l’hygiène y semblait très oublié… Mais c’est normal pour un bâtiment désaffecté dans une ville déserte vous allez me dire non ?
    -Maintenant qu’on est là. Allons y.Dit Castiel en s’avançant
    Nous le suivons avec appréhension et le Brun à mes côtés semblais s’en être rendu compte, il me tint la main discrètement, collé à lui. Je m’apaisais.
    -Séparons-nous en des groupes de deux. Le bâtiment est grand. Il faut déjà fouiller toutes les pièces, vérifiez tous les papiers qui parlerait de génétique et cherchait le Doc’.
    -Concernant le Génétique ?
    -A tons avis, de quel type était le produit qu’on m’as foutu pour que mes cheveux soit blanc ?
    -Ahh ! C’était ça le but ? Et Merd*… Après ça ma vanne habituelle est morte…
    -Quel dommage Castiel. 
    -Je trouverais autre chose.
    Je soupirai et j’imposai les groupe.
    -Je pense que Lysandre avec Rosalya, Armin et Alexy ensemble…
    Je sentis le regard de Lysandre, très pesant, et modifia.
    -Heu… Non, Rosalya avec Armin et Alexy puisqu’il faut un groupe de trois et Castiel avec Kentin. Donc Lysandre avec moi.
    -Je ne supporterais pas ce mec ! Se plaignirent-t-ils synchro
    -Bon bah… Lysandre avec Castiel et moi avec Kentin ?
    -Ca m’convient. 
    -Ouais, pareil. 
    -Bon ben allons y.
    Nous partions donc chacun de notre côté. 
    Les investigations pouvait commençait…. 
    « Pourquoi tu m’as fait ça ?! »
    Te frapper ? Pour rien.
    « Je découvrirais ce que tu me caches ! Sois en sûre »

    Hmm… Comment faire des investigations approfondis en les laissant secrète ? 
    Encore un dilemme… Ca n’en finissait pas. 
    Nous entrions dès le début dans une pièce, la porte grinça fortement. 
    ***
    -Heu… A part la façon plus performante d’enlever les puces des chiots t’intéressent, Rien de très passionnant.
    Je souris à sa remarque.
    -Comme si j’allais avoir un chien alors qu’ils m’effraient à moitié…
    -Tu parles, pour une fois que c’était moi qui te protégeait, c’était épique ! 
    Je ris avec lui. 
    Quand soudain un cri vint briser cette complicité…
    Je m’horrifiai
    -Cette voix…
    -C’était bien…
    Nous nous échangions un regard rempli d’inquiétude et sortirent précipitamment. 
    ’’Quelle erreur j’avais faites d’avoir accepté leur aide…’’


    A suivre

     


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