• CHAPITRE 2

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    RAPPROCHEMENT

     

    Elle entra dans l’appartement silencieux et s’approcha lentement d’une chambre où elle perçut un ronflement quand une voix retentit à ses arrières.

    « Et c’est moi qui ne m’occupe pas de mes affaires, n’est pas Lucy-San ? » s’exclama Sting, rancunier.

    « Tu m’as fait une de ses frousses !!!! » S’écria-t-elle au bord de la crise cardiaque.

    Il esquissa un sourire mauvais pendant qu’elle se levait, en s’époussetant.

    « Encore habillée en noir… » Dit-t-il en la plaquant au mur « On pourrait croire que tu es en deuil, chérie. »

    « Toi… » Elle sortit un couteau brillant, sujet à la lumière. Il recula de manière effrayé.

    « Je ne suis pas une de ses filles faciles. Alors n’essaye pas de me séduire. Où tu peux dire adieu à ton corps auquel tu tiens tant, il sera tranché par ma lame. »

    Il ne se démonta pas pour autant.

    « C’est ça que je trouve palpitant, celles qui me repousse mais qui finisse par tomber raide dingue de moi »

    « Et ben ce ne sera pas demain la veille » s’exclama-t-elle en le repoussant violemment.

    « Mais tu vas arrêter de me tenir tête !! » s’écria-t-il, hors de lui.

    « Qui fait tout ce bruit dès le matin de bonne heure… » Dit une voix ensommeillé.

    « Rogue ? …» demanda Sting, de manière étrange

    « Hum. Quoi ? »

    « Toi… Tu n’as aucune pudeur… » Renchérit Lucy, blasée.

    « Pourquoi ? »

    « Tu es en slip. » dit tout simplement Sting, en s’esclaffant.

    « Je n’ai pas le temps pour vos âneries, préparez-vous et vite et mon dieu enfile quelque chose Cheney ! »

    « Aye… » Obéit Rogue en entrant dans sa chambre d’une démarche las.

    « Pareil pour toi Eucliff. »  dit Lucy en se retournant à demi vers Sting.

    « Moi, je veux m’amuser avec toi. »

    « Et à quel jeu ? »

    « Inutile de me demander la réponse. Blondinette » dit le Blond en lui levant le menton.

    « Déjà, puisque mon temps c’est arrêter pendant sept ans, j’ai ton âge en ce moment au lieu d’avoir 25 ans mais je reste ton ainée alors un peu de respect. Et  je ne suis pas comme toi, je ne m’intéresse au gens que quand j’ai des affinités pas quand ce sont de parfaits inconnus. » Rejeta-t-elle en brisant d’un revers de main son toucher à son menton.

    « Pff… » Lâcha-t-il en la délivrant enfin.

    Puis il pensa, des pensées farfelues que même le narrateur ne peut pas comprendre, il esquissa un sourire sarcastique et regarda la jeune femme sortir de l’appartement, en même temps que Rogue sortit de sa chambre, vêtu de couleur sombre.

    Quelques minutes plus tard

    Lucy attendait au pas de la porte quand les deux protagonistes se décidèrent à sortir, quand ils aperçurent qu’elle semblait perdue dans ses pensées.

    En effet, elle ne pouvait s’empêcher à sa guilde et son attention prit un détour vers le domaine Heartfilia et vers son père et sa mère. Elle se demandait pourquoi tout ce qui était sur son passage mourrait comme une bombe à retardement. Elle commençait à en avoir peur quand elle sentit un souffle près de son visage et elle retrouva les pieds sur terre. C’était Sting qui la dévisageait de ses yeux bleus marines de très près et Lucy se surprit à rougir en le repoussant, plaçant ses mains sur son torse nu ce qui ne déplu pas à celui-ci qui en sourit même mais en se rendant compte de son geste, elle se contenta de se faufiler hors de son étrange étreinte.

    Elle aperçut Rogue, qui semblait dans le même état d’esprit qu’elle auparavant et se surprit à s’interrogea sur ce que cet homme sombre et mystérieux qui rester avisé pouvait réfléchir et ce qui pouvait l’intéresser.

    Maintenant qu’elle y pensait, elle ne l’a jamais vu sourire, même pas un léger en coin ou un forcé et encore moins un doux et chaleureux ou joyeux et espiègle.

    De nouveau Sting la ramena à la réalité en lui faisant des remarques déplaisantes ce qui eut pour effet de finir de la mettre de mauvaise humeur et elle le devança et se plaça aux devants, aux côtés du sombre brun, qui semblait être toujours dans une autre planète, elle observa d’un regard curieux puis tenta d’engager la conversation :

    « Dis-moi, c’est bien à Sabertooth ? »

    « C’est beaucoup moins fous que chez vous. »

    « Le caractère est comment ? »

    « Tout le monde est dans son coin, se moquant et se critiquant les uns des autres, ce n’est qu’un point de ralliements des plus forts mages pour des missions et rivalités. »

    « C’est impensable… »

    Rogue se tourna à mi vers la blonde qui était dans une réflexion dramatique.

    « Que veux-tu dire ? »

    « Une guilde est censé être joviale et empli de joie de vivre, où, bien évidemment, se situe le point de ralliement pour des missions de quelques rangs soit ils, sans aucune discrimination sujets à la force physique ou mental ainsi qu’à la carrure. Cela doit rester un endroit pour plaisanter et surtout ne jamais sentir la moindre sensation de solitude, aussi intense soit elle… »

    « C’est comme ça que tu caractérise une famille ? »

    Lucy se tourna vers lui d’un air surprit et il sourit en coin et elle en conclut qu’il était assez mignon quand il souriait, même de façon minime.

    « J’aurais bien aimé être bercé de cela dans mon enfance… »

    « Je te rassure mon enfance n’as pas été facile également mais surement moins pires que la tienne. »

    Il la dévisagea du coin de l’œil de manière étonnée mais ce ne fut pas tout ce que son regard exprimait, il ressentait de la compassion, de l’affection, comme si il avait rencontré quelqu’un qui partagé les mêmes expériences dans sa vie, mais ce geste ne dura que les secondes à peine et Lucy ne put donc pas le remarquer, sa fierté en prendrait un coup si il avait persisté.

    « Tu sais, sans compter les sept ans d’arrêt, cela ne fait que seulement deux ans que je suis à la guilde de Fairy Tail, et ils m’ont accepté même si des fois, j’ai l’impression de ne pas être dans ma place, il n’est jamais trop tard pour modifier son destin alors arrête de broyer du noir dans ton coin et sourit. »

    « Tu ne peux pas comprendre. »

    « Certes, tu as raison, je ne peux pas comprendre, je ne sais pas tout ce que tu as traversé mais  ce que je sais c’est que si tu veux vivre heureux, tu le peux, tu ne dois pas te sentir tout le temps emprisonner. »

    Son mental en prit un coup, personne ne lui avait parlé aussi franchement, Sting n’était pas assez perspicace pour se rendre compte de sa douleur moral alors que cette fille s’en était rendu presque immédiatement et essayait jusqu’à l’apaisait, cela ne pouvait pas passer outre son cerveau pour repartir dans le vent et disparaître, il commençait déjà à cogiter quand le blondinet ramena sa fraise et recommença une nouvelle séance de taquinages, le visage de Lucy passait du rouge au couleur habituelles jusqu’aux airs blasés et Rogue resta impassible.

    La gare ne se faisait qu’à quelques mètres d’eux et cette étroite distance laissèrent assez de temps au dragon slayer de la lumière sainte de pâlir et en avoir des sueurs froides, s’attendant à la réaction de l’espiègle séducteur, Lucy le tint d’un bras, et Rogue de l’autre, complétement cerné, ils ne put s’enfuir et ne fut capable que d’accepter une lourde défaite suivi d’un mal des transport ambigu, Rogue avait des sueurs froides sur son visage et on percevait sans problème que c’était un vrai défi pour lui de ne pas révéler son mal persistant. Tout ce qu’il attendait c’était la fin de ce supplice habituel quand il devait faire des missions.

    Malheureusement pour eux, la route était longue et bientôt Rogue ne tint plus et passa sa tête par la fenêtre et Sting en fit de même puis Lucy lâcha un soupir en ayant l’impression que Natsu s’était divisé en deux et donc, doubles soucis.

    Elle prit l’initiative de changer de places pour pouvoir se mettre à son aise sans entendre émettre les sons de leur mal nauséabond les rongeant, elle plongea son regard dans la large fenêtre, calant son bras au rebord pour s’en servir de cale à sa joue pâle.

    Elle se sentait nostalgique et dans une terrible culpabilité, elle ne pouvait s’empêcher de penser, dès qu’elle s’ennuyait un peu ou était seule, même pendant un cours instant, cela la dévorait, elle avait fait un mal qui était présent et douloureux, que chaque membres ressentait et qui n’osait laisser passer les larmes qui ont était trop répandus et qui ne sont plus que de souvenirs de ces pertes élevé et à chaque arrêt de la mélodie de l’organe vitale premier, les pleurs et les cris déchirant retentissaient et briser le cœur de tous, à ces instants, le monde semblait être l’Enfer infini, ou se plaçait le plus profond de l’abime. Et tout ça ne s’était produit que par son unique faute, si elle n’avait jamais été présente, si elle n’existait plus comme un jour où elle a failli disparaitre des pensées de chacun…

    Elle s’assoupit donc après ce flot d’idées noires, quand elle se réveilla, elle regarda instinctivement sa montre et découvrit le peu de temps qu’il restait avant l’arrivée, elle osa poser un regard sur Sting et Rogue qui semblait déjà complétement épuisé alors que la mission n’avait pas encore débuté… Elle se plaça aux cotés de Sting qui avait la tête calé de manière à observer le toit du train sur la banquette rouge vifs et Rogue calait ses deux bras sur le rebord de la baie vitrées.

    La voix inexpressive se fit entendre pour prévenir et informer les passagers de se dépêcher de sortir du train s’ils ne voulaient pas rater leur arrêt et de ne rien oublier.

    Lucy ramena à la raison ses coéquipiers et sortit du train précipitamment, à une fraction de secondes rater l’arrêt.

    Ils se dégourdirent les jambes, Rogue faisait les cents pas, mains aux dos croisés, les yeux clos comme pour profiter de la fraîcheur du vent en soirée ; Sting courrait dans tous les sens à la vitesse de l’éclair, ces cheveux en batailles blonds volant dans ses arrières ses yeux bleus excités, à ce moment précis, on le caractériserait facilement à un enfant, mais grâce à eux, ils arrivèrent vite hors de la ville dans laquelle ils avait atterri et furent totalement éloigné de toute civilisation.

    Lucy commença à s’intéresser enfin à autres choses qu’à l’énergumène qui brisait un calme paisible par ses cris déplaisant et ses rires exagérés ; tout comme Rogue, elle explora des yeux les alentours mais ne perçut pas l’ombre d’un signe de vie, le brun prit la parole en premier :

    « C’est ici… Pourtant je ne sens rien pouvant émaner d’un humain … »

    « Hum…, réfléchit Lucy, Peut être… »

    Elle parcourut de ses yeux à l’allure sévère tout ce qui pouvait être suspect, elle crut voir une main et s’y dirigea et put donc confirmer sa théorie.

    « Les vivants n’ont pas la même odeurs que les morts… » Dit Lucy quand Rogue arriva à sa hauteur.

    « J’admets ma faute. »

    « Mais maintenant, on est censé faire comment ? »

    En effet, vous l’aurez compris, le client avait péri, d’on ne sait quoi et il ne restait plus que son cadavre. 

    « On rentre. » affirma Sting de manière sûre et sérieuse mais il se ravisa quand les deux auras menaçante de ses coéquipiers apparurent. « Enfin… D’abord il faudrait chercher un peu pour savoir s’il n’aurait rien laissé derrière lui. »

    « Exact. » acquissa Lucy

    « Quand même c’est étrange, comment a-t-il pu faire parvenir une mission d’un endroit aussi éloigné ? »

    Rogue leur posa une colle, un gros blanc les assaillit quand Sting observa quelque chose brillait non éloigné du vieil homme.

    « De l’argent !! » s’écria-t-il en s’élançant sur l’objet encore non identifié pour les autres.

    Lucy et Rogue se tournèrent vers lui et il rouspéta

    « C’est qu’une clé. Naze. »

    « Une clé stellaire ! » Lucy l’attrapa au vol et soupira de soulagement.

    « Je me demande quel genre de clé c’est… Ça peut peut-être nous aider. »

    Elle ouvrit la porte de la clé d’argent et une aura grise enveloppa l’air aveuglant par la même occasion les deux chasseurs de dragons.

    « Good Evening, Princess ! »

    « Hein ? » fut dit à l’unisson par les trois héros.

    « Voulez-vous conclure un pacte with me ? »

    « Heu, Déjà peut tu peux régler tes paroles en japonais (nda : ou français pour les lecteurs si vous préférez), et surtout me dire quel esprit es-tu ? »

    « Bien, Hime-Sama ! Je suis la clé d’argent de la téléportation, mon nom est Nenriki ! »

    « Enchantée. Cet homme était ton maitre ? » Demanda Lucy en le montrant de son pouce.

    « Oui, il m’a fait envoyer un courrier avant de mourir car il était épuisé, ah, il m’a aussi chargé de garder ça avec moi jusqu’à que des mages viennent, vous en êtes une puisque vous m’avez invoqué. »

    L’esprit féminin sortit de son sac une petite enveloppe. Rogue s’en empara et la lut puis expliqua :

    « C’est les coordonnées et précisions pour la mission. »

    « Oui mais pour le pognon ? »

    « On en aura pas. »

    « Dans ce cas, je me barre. »

    Lucy finit de conclure son pacte avec son esprit et attrapa Sting qui commençait à marcher en faisant le fier.

    « Nous nous devons en tant que mages de réaliser ses dernières volontés »

    « Je pense qu’elle a raison » accepta Rogue sans ronchonner.

    « Pff… Pas le choix… » Capitula Sting.

    « Cheney ? »

    Comprenant sans aucun problème le message de la constellationiste, il s’exprima.

    « Eh bien, la mission que nous devons accomplir est une mission d’infiltration d’un réseau important, mais qui ne fait que rarement parler de lui, gérant les affaires militaires. »

    « Oui, nous devons même nous faufiler dans les espaces sombres de cette tour qui est protégé de manière excessive ce qui rend l’accès difficile. » continua La blonde.

    « Oui, ils sont soupçonnés d’un trafic d’enfant démunis pour faire des bénéfices car les mages leur pique tout leur boulot. Cet homme a essayé de  leur en empêcher, d’après lui, c’est sûr et certain mais pour nous, ça reste à prouver si ce qu’il raconte est vrai. »

    « Il n’aurait aucune raison de mentir. »

    « Tu es naïf, Eucliff. On ne peut jamais être sûr de rien »

    Il n’y répondit rien.

    « Je reprends, Il veut donc empêcher ses manœuvres. »

    « Il n’a rien avoir avec ça, pourquoi il fait tout ça ? » s’interrogea Lucy.

    « T’as qu’à lui demander, mais c’est ballot, il est mort… »

    « Toi… »

    « Pas de colère, j’ai réponse à tout ce qui concerne mon ex-Maitre ! »

    « Nenriki ! »

    « Hime-Sama, mon ancien maitre s’était fait prendre son enfant de force, mon ancien maître en était très affecté et mon ancien maitre a donc fait tout pour récupérer son fils mais a découvert que son fils était… »

    Une explosion retentit faisant trembler la terre et Nenriki ne put finir de parler.

    Lucy vacilla mais Sting la rattrapa d’un air sérieux en regardant la provenance de ce dégât et elle rougit mais se ressaisit et se défit de ses mains.

    « Qu’est-ce que c’était ? »

    « Un genre de tremblement de terre, une explosion ? » supposa Rogue à la demande de Lucy.

    « Je dirais plutôt une explosion, et ça vient de ce village là-bas. »

    « Hinkon ? »

    « Oui, c’est un petit village où la population est très pauvre, d’où son nom. » expliqua Rogue.

    « Peut-être, mais je crois que là, elle se fait laminer ! »

    « Pour une fois, t’as pas tort Eucliff, on devrait se dépêcher. »

    « Vous n’arriverez pas à temps. »

    «Vous irez vite avec vos pouvoirs de dragons slayers, alors je pars en avance ! »

    Elle disparut sous une lumière d’or et les deux hommes se dépêchèrent de la rejoindre.

    La vue qu’ils eurent en arrivant les horrifia…

    TO BE CONTINUED


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