• ¤ One shoot n°1 ¤

     

     

    One shoot

     

     

     Première étoile…premiere feuille… Premier baiser… 

     

    L’Eté était fini. L’Automne s’était pressé de reprendre le relais. Les arbres étaient, pour la majeure partie, déjà devenus un splendide dégradé allant de jaune à rouge, tel le coucher du soleil. La jeune fille aux cheveux roses regardait les feuilles ornant les grands végétaux. Elle n’ignorait pas que de voir ce spectacle était rare … Pourquoi rare ? Et bien tout simplement parce qu’aucune feuilles, oui aucune, n’étaient encore tombé d’un d’entre eux. Il faisait bon. Un temps convenable pour de petites sorties agréable, ce qui n’arrive pas tous les jours. Entre l’été, mourir de chaud sous une canicule aride, et l’Hiver,  mourir de froid sous un nombre négatif, et même avant, malgré que l’on soit chaudement vêtu… Sans oublier au Printemps, ou il pleut tellement que l’on peut à peine sortir… Enfin, ça se passe comme ça dans sa ville. L’Automne est l’un des courts moments de répit des temps désastreux. Mais malgré tout, L’Eté ou l’Hiver profite de la gentillesse de notre bel Automne. C’est cruel…

     

    Bref, nous ne sommes pas là pour nous plaindre des saisons.

     

    La jeune lycéenne retira ses lunettes et essayait d’élargir son champ de vision, pour être moins inutiles à ses deux camarades. Elle est entrainée par l’ancien Shinigami, Zaramé.

     

    Ce n’est pas seulement aujourd’hui qu’elle venait s’entrainer mais bien avant. A chaque répit, elle essayait sans relâche de voir plus de choses, à son grand désespoir, cela ne menait à rien. Elle ne perdait pas sa détermination pour autant et continuait. Elle savait que persévérer porterait ses fruits.

     

    Elle fut arrêtée par une question de Zaramé.

     

    Zaramé : pourquoi t’acharnes tu autant ?

     

    Michiru prit du temps à répondre à la grande impatience de l’ex-Shinigami qui ne supporte pas beaucoup de devoir patienter.

     

     Michiru : Je veux les protéger…

     

    Zaramé : Tu sais, c’est plutôt à eux de te protéger.

     

    Michiru : Tu joues les gentlemen ?

     

    Zaramé : Pas du tout. Mais eux, je ne les vois pas fournir un travail qui a pour but de te soutenir.

     

    Michiru : Ils l’ont bien assez fait.

     

    Zaramé : Tu es trop bon cœur, ça te perdra.

     

    Michiru : Si tu le dis.

     

    Elle recommença mais fut une nouvelle fois interrompue par le mangeur d’âmes.

     

    Zaramé : Et tu ne serais pas fatigué ? Tu sais il faut savoir prendre des pauses de temps à autres…

     

    Michiru : Bon, dis-moi tout de suite que tu veux discuter. Je ne vais pas te manger. Même si tu es assez petit pour entrer dans ma casserole.

     

    Zaramé : Ce n’est pas que je veux bavarder mais je ne veux pas que tu te surmènes.

     

    Michiru : On croirait entendre Chika-kun, enfin il s’inquièterait pas pour moi.

     

    Elle prit place sur un banc à proximité et Shinigami Chibi s’y installa.

     

    Zaramé : Qu’est-il pour toi ?

     

    Michiru répondit en approchant ses lunettes sans vue à ses yeux

     

    Michiru : De qui tu parles ?

     

    Zaramé : De Chika Akatsuki.

     

    Elle rougit à l’entente de son nom et fit tomber ses lunettes, elle alla pour les attraper mais sa pauvre monture se fit écraser par les pieds d’un enfant maladroit passant par là. Elle ne lui en voulait pas pour autant mais cela aller être dur de contrôler sa navi (sa navigation si vous préférez).

     

    Michiru : Pourquoi tu me demandes ça ?

     

    Zaramé : tu ne sembles pas indifférente quand tu es près de lui…

     

    Michiru : ne dis pas de bêtises Zaramé-san !

     

    Zaramé : Je ne dis que la vérité. Pourquoi tu cherches à la nier ? Tu es…

     

    La cloche de l’horloge de la ville sonna.

     

    Zaramé : Mince, je vais être en retard !

     

    Michiru : Pourquoi ?

     

    Zaramé : J’avais prévu un meeting avec quelques passeurs.

     

    Michiru : Avec Watashimori-san ?

     

    Zaramé : Ouais. J’y vole !

     

    Michiru : Bye.

     

    Zaramé : Ne te surmènes pas trop. La nuit est dangereuse.

     

    Michiru : Oui !

     

    Il partit à la vitesse de l’éclair. Michiru en conclut que cela devait être très important mais elle se demander pourquoi un ancien Shinigami, en plus miniature, avait le droit de voir ses personnes haut-placé ?

     

    Elle pensa à voix haute.

     

    Michiru : Je dis ça  mais j’en ai rencontré un moi aussi. Et ça m’a beaucoup apporté.

     

    Elle commença donc à se concentrer dans un soupir triste et sentit la présence d’un collier noir très proche.

     

    Michiru : Qui est là ?

     

    Elle essayait de paraitre assez autoritaire mais sa voix exprimait tout de même une infime partie de peur.

     

    Un adolescent avec les cheveux en batailles, mains dans les poches, faisant à peu près une tête plus qu’elle, s’approcha, d’une démarche nonchalante.

     

    Michiru fut tout d’abord ébloui par les rayons du coucher du soleil mais reconnut vite l’homme après qu’ils aient perdu ses yeux pour cible.

     

    Michiru : Chika-kun ! Que fais-tu ici ?

     

    Elle s’était levée brusquement pour cachait son embarras.

     

    Chika : Je passais par hasard il y a à peu près une demi-heure.

     

    Michiru : Alors comment tu trouves tu là trente minutes après être passé… Tu es resté ! Tu... Tu nous as écoutés ?!

     

    Chika : Ouais.

     

    Michiru : Depuis quelles phrases ?!

     

    En réalité, elle n’avait pas vraiment fait de confidences vis-à-vis de Chika mais elle se sentait mal à l’aise d’avoir parlé de lui derrière son dos.

     

    Chika : Depuis que Shinigami-sama a demandé pourquoi tu t’acharnais autant.

     

    Michiru jura dans sa conscience, pourquoi pile à ce moment ?! Pile quand commences la conversation ! Si ce n’est pas de la malchance ça ! Elle savait qu’elle aurait dû continuer de chercher un trèfle à quatre feuilles !

     

    Chika : Et il y a bien une question qui m’intrigue…

     

    Il s’approcha ce qui fit reculer Michiru.

     

    Michiru bégaya

     

    Michiru : La... Laquelle ?

     

    Elle regretta très vite de ne pas avoir évité le sujet. Le regard intense de son camarade le plus proche la rendait confuse. Elle était bel et bien … non, ce n’est pas possible… Pas de Chika !

     

    Il continua d’avancer sans quitter le regard émeraude de Michiru, cette dernière recula mais tomba sur le banc.

     

    Chika : Que suis-je pour toi ?

     

    Chika venait de poser cette question en plaçant ses mains sur les côtés des hanches de Michiru et s’était baissé de manière à être proche de son visage.

     

    Leur visage était si près que des rougeurs bien voyantes apparurent sur le visage de Michiru qui ne connaissait pas son partenaire sous cette personnalité.

     

    Michiru : Je…

     

    Chika : Tu ?

     

    Michiru : C’est… C’est embarrassant…

     

    Chika : Tu… m’aimes ?

     

    Michiru pensa une nouvelle fois à voix haute.

     

    Michiru : Non ce n’est pas possible… Mais je ne peux pas l’aimer !!! Il s’en fiche si je me fais mal, tant que je lui rapporte de l’argent il est tout content sinon il regretterait presque de m’avoir ramené à la vie, il me traite même de marmotte ou de boniche non mais non !! Je ne peux pas !! Rhoo pourquoi l’amour est si compliqué ?!! Et je lui dis quoi moi maintenant ?!

     

    Chika écarquilla les yeux et Michiru comprit qu’elle venait de faire une grosse gaffe.

     

    Il rigola ce qui fit bouder Michiru.

     

    Michiru : Rhoo… C’est la vérité quand même.

     

    Chika arrêta de rire et vit une Michiru boudeuse et obstiné, une Michiru qu’il ne connaissait pas, elle était trop mignonne, il se surprit à rougir. Cela faisait peu de temps qu’il avait découvert ce que Michiru était réellement pour lui.

     

    Michiru : Et toi… Je suis quoi pour toi ?

     

    Chika fut étonné par ce retournement de situation.

     

    Il se reprit pour autant.

     

    Chika : Tu ne m’as pas encore répondu.

     

    Michiru : dis-le avant.

     

    Chika : Tu fuis ?

     

    Michiru : Non, je te le dirais après.

     

    Chika : Non toi d’abord !

     

    Michiru : Non…

     

    Chika : Tu veux devenir lâche ? Tu disais vouloir progresser pour nous, non ?

     

    Michiru : Mais non ! Ce n’est pas la même chose !

     

    Chika : Si ça l’est ! Si tu fais un truc similaire sur le champ de bataille ! Tue en verras les conséquences ! Tu veux me prouver que tu n’es pas une fille courageuse ?!

     

    Michiru : Arrête de vouloir me forcer à le dire !

     

    Elle commençait à laisser couler des larmes sur ses joues ce qui avertit Chika qu’il allait trop loin pour la personne qu’est Michiru.

     

    Chika : Pardon…

     

    Michiru : Alors je vais te le dire !

     

    Chika : Michiru ?

     

    Michiru : Tu as beau être le pire radin, cruel et blessant de toute la planète ta joie de vivre me rend heureuse, ta tristesse m’accable et tes regards font souvent battre mon cœur à cent à l’heure, je n’arrive pas à te détester quand tu brises mon cœur et je n’arrive pas à le croire. C’est plus fort que moi ! Je t’aime Chika-kun !! Je t’aime de tout mon cœur !!

     

    Chika était étonnée, il ne s’attendait pas à un tel dévouement de la part de la mignonne jeune fille. Il se demandait même si elle n’avait pas perdu la tête mais compris vite que non en voyant à quel point elle semblait embarrassée. Il la trouvait également plus mignonne sans ses lunettes.

     

    Les rayons du soleil commençaient à tomber dans l’océan clair qui se trouvait à proximité et il commençait à se teinter du dégradé des arbres. La première étoile venait d’apparaitre.

     

    Chika essuya de son pouce la larme coulant sur la joue de Michiru et lui confia dans un sourire envoutant.

     

    Chika : Je ne pensais pas que tu serais si sincère… Michiru…

     

    Michiru : Tu ne m’aimes pas, pas vrai ?

     

    Chika : Pas vrai ! Tu es l’une des plus mignonnes filles dans ce monde et tu es toujours épanoui. D’une gentillesse inégalée. Malgré tout ce que j’ai pu te faire, tu ne m’as jamais abandonné et t’es toujours excusé des erreurs que tu n’avais pas commises. Qui pourraient te résister Michiru ?

     

    Michiru : Que veut tu dire ? Et depuis quand tu me complimentes ?

     

    Chika : Tu veux me forcer à le dire… je suis complètement fou amoureux de toi !! Michiru ! Et je te complimente parce que je sais que je t’aime, idiote !

     

    Michiru fut choqué, elle qui n’avait jamais été aimé d’un seul garçon.

     

    Chika et Michiru était encore près l’un de l’autre. Chika en profita.

     

    Chika : On va donc officialisé ça !

     

    Michiru : Que veux-tu dire ? Et je ne suis pas idiote !

     

    Chika : Ca.

     

    Il s’empara des lèvres entrouvertes de Michiru qui fut, tout d’abord sous le choc puis le lui rendit.

     

    Ce baiser suivit la tombée de la nuit et de la première feuille morte d’Automne.

     

    Ils estompèrent le baiser et sourirent.

     

    Michiru : Tu es sure que tu ne vas pas regretter ?

     

    Chika : De quoi ?

     

    Michiru : De… De …

     

    Chika : De sortir avec toi ?

     

    Michiru : O… Oui…  tu ne vas pas le regretter ?

     

    Chika : Je ne suis pas débile non plus.

     

    Michiru : comment ça ?

     

    Chika : Qui pourrait le regretter ? Et c’est quoi ce comment ça ?! Tu insinues que je le suis ?!

     

    Michiru : Je ne suis pas si jolie… et non, je n’insinue rien !

     

    Chika : si bien plus sans des horribles lunettes !

     

    Michiru : je les ai portés toute mon enfance !

     

    Chika : c’est pour ça que n’as jamais eu de petit ami…

     

    Michiru : Hé !...

     

    Chika la coupa

     

    Chika : Mais je peux les remercier, tes lunettes… Sans elles, je ne t’aurais peut-être pas rencontré.

     

    Michiru rougit violemment ce qui lui valut un baiser fougueux de son bien aimé.

     

    Chika : Je te raccompagne.

     

    Michiru hocha de la tête avec un sourire éclatant ce qui fit rougir Chika qui se cacha bien le visage ce qui fit rire Michiru, il protesta mais rejoint vite son rire enjoué.

     

    Michiru : Je suis un peu déçu…

     

    Chika : Quoi ?!  J’embrasse si mal que ça ?!

     

    Michiru : Mais non ! Je parle que mon premier baiser est était volé par Yomi-san…

     

    Chika : Et moi que devrais-je dire ? Par mon propre père !

     

    Michiru : Ca ne compte pas ces baisers, ok ?

     

    Chika : oui, mon premier baiser est avec toi.

     

    Ils hochèrent la tête bien décidée.

     

    Chika et Michiru : Michiru !/Chika-kun !

     

    Ils rougirent et se tournèrent.

     

    Chika : Toi d’abord

     

    Michiru : Non vas-y.

     

    Ils s’exclamèrent en même temps

     

    Michiru et Chika : C’est la meilleure journée de ma vie !!

     

    Ils se regardèrent rougissant et rirent, puis commencèrent leur route.

     

    La journée venait de se finir par un ciel étoilée dans le voile noir qu’était la nuit, sous la brillance de la lune blanche et le reflet de celle-ci sur l’océan paisible ou rodaient plusieurs petites vagues d’un bleu très foncé. Les feuilles des arbres dansaient dans le vent doux tel des fleurs de cerisiers au printemps. Le nouveau couple venait de se former dans les joies de la nature.

     

    Une journée n’avait jamais été aussi belle à leurs yeux.

     

    Puisse l’amour fleurir à leur yeux. Ne jamais se faner et rester un cristal étincelant, garder son éclat et ne jamais se fissurer et se noircir, puisse le firmament bénir leur lien, puisse la terre offrir ses bienfaits et l’océan les faire briller.  Je fais une prière à leur égard, sous le ciel étoilée.

     

     

     

     

    Les cieux, la terre et l’océan venait d’être les spectateurs de ce doux amour.

     

    Et aujourd’hui, c’est vous.

     

    Merci d’avoir lu ce One-Shoot.

    J'espère également ne pas avoir fait trop d'erreurs.

     

    Lenneth

     

     


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  • Commentaires

    1
    Jeudi 23 Août 2012 à 18:03

    C'est beau. :) Tu écris bien, il n'y a vraiment pas beaucoup de fautes.

    Bonne continuation. ;)

    2
    Vendredi 24 Août 2012 à 17:08

    Merci Beaucoup de m'avoir fait par de ton avis courtois, ca me fait très plaisir et je suis également comblé de savoir que j'ai peu d'erreur d'orthographe car j'ai du mal à supporter les textes qui ne sont pas dans la perfection.

    J'espère tout de même mieux progressé dans le domaine de l'écriture que j'aprécie malgré le fait qu'il y est des nuances dans mes récits.

    Bonne journée et A bientot. :)

    3
    Vendredi 24 Août 2012 à 18:58

    De rien :)


     

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