• Et voila ! J'ai enfin atteint la barre des 9000 visites ! Si c'est pas beau tout ça ! Je vais bientot atteindre mes 10.000 ! I'm so happy ! Et tout ça c'est grace à vous!!

    Je ne saurais vous remercier pour le temps que vous perdez ici ! <3 ! Merci! Vraiment !

    C'est pourquoi j'ai décidé de me plonger davantage sur ce blog!

    Sur ce.... Bye bye ! :D  

     ~.~

    Good news pour les amateurs de fanfictions et qui aiment Soul Eater : Je compte faire quelques OS et peut être continuer ma vieille fiction! [L'inspiration me revient x3] 

    Je vais peut être aussi faire sur pleins de mangas qui différe en style (Skip Beat, One Piece, Maid Sama, Date a Live, Code Geass, Gundam Seed.... etc)

     Et surement ++ grapher et rajouter des animes ! x3 Voili voilou ! Petite parenthèses d'A venir xD


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  • Thème : Alcool

    Couple : Lacus x Cagalli [Shinn x Cagalli au début]

    Chronologie : >> Non spécifié mais avec les personnalités de Destiny<<

    Info : Pour ceux qui ne supporte pas le Yuri, déconseillé de lire.

    + Légere indécence.[Haha, je n'ai plus 10 ans donc c'est dans les normes de mon age, même si je n'aime pas en abuser, donc ce sera meme très léger. XD]


     

    Un brouhaha énorme régnait dans la salle de fête, faisant pousser un large soupir à l'unes des seules personnes encore sobre de la salle. Ils étaient à ORB, dans une grande salle de réception, avec tout les proches les plus proches. Des cris provenait de tout les côtés, seulement deux personnes étaient dans un coin de la salle, pour s'isoler du reste des sauvages ivres. 

    -Dis...

    L'une des personnes, qui était une femme blonde, lança un regard au second, qui était un homme aux cheveux noirs.

    -Quoi ?

    -On est vraiment obligé de regarder ... Ca ? Demanda-t-il, en désignant de ses yeux rubis la salle dévasté. 

    En effet, des personnes ivres qui n'étaient pas inconnus des deux adossés aux murs, a l'orée des fauteuils, faisaient la fête en buvant des tonnes d'alcool et en agissant comme des fous par cette dépendance : Murrue Ramius, Kira Yamato, Mwu La Fraga, Meyrin Hawke, Lunamaria Hawke, Miriallia Haw, Dearka Elsman, Athrun Zala, Andy Wartfield... Et Lacus Clyne. Le regard de la blonde s'attarda sur la Rose et elle soupira, portant un nouveau regard à celui qu'elle jugeait d'intelligent.

    -On doit surveiller qui n'aille pas trop loin dans leur délires. On a pas le choix, Shinn.

    Le dénommé soupira puis lui lança un regard amusé :

    -Tu sembles irrité dis donc, Athha.

    -Comment je ne pourrais pas l'être ? Kira s'est même bourré! Et Lacus aussi !

    Le garçon aux yeux rubis émit un écho de rire de sa voix railleuse et répliqua :

    -Ces deux là ont été forcé par La Fraga et Wartfield en début de soirée. Tu ne peux pas leur en vouloir.

    -Même! Après, ils n'ont pas su trouver leur limite ! Rha! 

    Elle prit rageusement une coupe de champagne du plateau que trimbalait une serveuse de tous les côtés et le but rageusement, entrainant un nouveau rire du brun.

    -Je me dis que des fois, notre mauvais caractère nous sauvent la vie.

    Cagalli le toisa méchamment.

    -Qu'est ce que tu insinues ?

    Captant son regard, Shinn l'affronta d'un air amusé et narquois en rajoutant :

    -Tu ne peux pas dire le contraire, si on ne leur avait pas gueulé dessus pour qu'ils nous laissent tranquilles, on serait en train de danser comme des bourrés et chanter comme des casseroles avec les autres! 

    -...

    Elle ne dit rien, laissant quelques rougeurs s'installer rageusement sur son visage. Maudit soit-t-il, alors que son regard se laissait encore attiré vers la rose qui se pavanait en buvant un verre de gin goulûment.

    -Tant qu'il ne se mette pas à s'embrasser comme des sauvages ou se déshabiller devant tout le monde, on peut s'estimer chanceux. Finit-t-elle par répondre.

    Shinn lui lança un regard incrédule avant de montrer une direction, un sourire en coin.  Intriguée, elle y porta un regard et rajouta, les rougeurs devenant plus fortes sur ses joues.

    -A part eux ! 

    Evidemment, Mwu La Fraga et Murrue Ramius était limite en train de se dévorer vivant et semblait prêt à se reproduire pour pleins de joyeux bébés qui courront partout.

    Le brun laissa un rire l'échappait tandis qu'il reprenait un panaché.

    -Tu ne prend rien de plus alcoolisé ? 

    -Malheureusement pour moi, je ne tiens pas du tout l'alcool. S'exclama-t-il, un sourire d'excuse sur les lèvres.

    -C'est rare pour un coordinateur... S'exclama-t-elle, en se servant d'un verre de vin rouge. 

    -Navré pour ça... Mais toi, en tant que naturelle, tu vas vraiment finir par te bourrer avec tout les verres que t'enfiles.

    -J'ai toujours bien tenu l'alcool, MOI. Répondit-t-elle, le regardant d'un air hautain.

    Une moue frustré vint s'installait sur le visage du brun qui se pencha vers elle. 

    -Tu pourrais être une bonne alcoolique.

    -Dois-je prendre ça pour un compliment ?

    -Je l'ignore. 

    Un silence s'installa, tandis que Shinn avait toujours sa tête penché vers Cagalli, cette dernière finit par lui tendre son verre de cidre doux qu'elle venait de prendre :

    -Tu en veux un peu, je pense que c'est la phase avant de  progresser dans toutes autres alcool. Dit-t-elle, secouant la coupe qui remua le liquide légèrement gazeux.

    -Je veux bien essayer. 

    Alors que Shinn rapprochait sa bouche du verre que Cagalli s'apprêtait à lui verser, on entendit un cri qui les fit sursauter et attirèrent leur attention.

    -Ca... Cagalli...-Chan !! Qu'est... Ce que tu... Allais... Faire... Avec Shinn ?!

    Lacus Clyne en chair et en os se tenait là, les joues rouges et le regard pétillant, une moue renfrognée. Les deux personnes conscientes de tout leur sens se lancèrent un regard étonné tandis que la rose titubait pour se rapprocher encore plus près des deux personnes collés au mur. Elle prit le verre de cidre de Cagalli et le tendit à Shinn, et fit de même avec son propre verre de tequila.

    -Rend toi utile. Déclara-t-elle sans bégaiement, semblant réussir à parler mieux. "Attribut de coordinateur" songea Cagalli.

    -Hey ! Commença à s'énerver Shinn avant de rougir en voyant la scène devant lui. 

    En effet, Lacus se collait fortement à Cagalli et lui caressait le visage tout en mordillant l'index de la blonde qui rougissait violemment.

    -La...La..La... Lacus ? Qu'est ce que tu fais ?

    -Ca ne te plait pas ? Taquina la jeune femme, les joues rouges irrésistibles. 

    -Heu... Lacus-San... Ce n'est pas des choses que l'on--

    Il fut coupé par un regard impérieux de l'oratrice puissante. 

    -Ne nous dérange pas ! Après tout...

    Elle rapprocha son visage de celui de la blonde, pour y presser ses lèvres rosées sur ses complémentaires. Lorsqu'elle se décolla, une ombre passa sous son regard marine devant les pupilles écarquillés de la représentante d'ORB, avant de finir, le sourire malicieux. 

    -... Je l'aime. 

    Elle recommença ses douces tortures en délaissant une trainée de baisers papillons sur le cou de la blonde qui haletait devant cela, le brun restait stoique devant cette scène inédite mais finit par décoller la Rose de la lionne impuissante.

    -La...Lacus... 

    -LACUS ! 

    Les deux femmes sursautèrent devant la voix railleuse et lui lancèrent un regard étonné.

    -Lacus-San, Kira t'attend. reprit-t-il plus posément. 

    -Mais je préfère Caga-chan... Déclara-t-elle, mordillant l'oreille de la jeune femme qui finit par la repousser. 

    -Lacus, tu n'as pas conscience de tes actes. Arrête toi maintenant.

    La rose fit une moue déçue avant de s'exclamer à voix haute et claire, même un peu trop claire au vu de son état  :

    -Tant pis. Dit-t-elle en reprenant son verre.

    Elle fit mine de partir mais lança un regard en coin à Cagalli, le sourire aux lèvres, en murmurant des mots presque inaudible, qui firent rougir la blonde.

    "Je suis très consciente de ce que je fais. Puisque je ne suis pas ivre". 

    La brun capta le changement dans les yeux ambrés de la représentante et l'interrogea :

    -Qu'est ce qui se passe ?

    -Ah... Heu, rien... Je ne m'y attendais pas.

    -Tu m'étonnes ! Enfin, j'avais entendu des rumeurs sur lesquelles Lacus était plus attiré par les filles.

    -Sérieux ?!

    Shinn lui lança un regard désolé, et en lui tapotant l'épaule.

    -Je compatis.

    Pourtant, la blonde ne se sentait ni souillée, ni même dégouté, mais avait le coeur battant la chamade et l'envie que ça recommence. 

    Elle offrit un regard perdu à Shinn qui ne sut quoi y répondre, surpris, avant de se souvenir de ce qu'il avait dans les mains.

    -Tu me le fais gouter ce verre ? 

    Elle regarda le liquide dynamique, puis lui offrit un sourire en asquiesçant.

    La soirée n'était pas fini ! 


     

    Bon, c'est mon premier Yuri très léger (car y'as une majorité de ShinnCaga X.x, navré). J'avoue aimer bof le Yuri, celui ci était un peu un test, tenter d'écrire sur de nouveaux angles... Et puis ce n'est pas mon sujet de prédilection et j'ignore les sentiments d'amour que peuvent avoir FXF alors bon x)... Je n'ai rien à dire, si ce n'est que malgré qu'on dirait un amour à sens unique, on sent que Cagalli n'y est pas indifférent U.U. 

    Voila, vous pouvez disposer :') :plaisanterie:


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  • THEME : Passé.

    Couple: Kira x Cagalli

    POST : Après les Destiny.

    Auteur : Lenneth

    Chronologie : One Shot n°1

    Info : Ceux qui ne supporte pas l'inceste, merci de ne pas lire car ceci n'est pas un OS fraternel.


     

     

    Je pense que le pire jour de ma vie fut bien lorsqu'elle vint me voir, penaude, pour me tendre la photo décisive qui scella nos destins respectifs. Rien qu'en l'entendant, rien qu'en l'apprenant, j'avais compris que jamais je ne trouverais le bonheur. J'avais, en tout premier lieu, penser être capable de me servir de ce lien nouveau pour me détacher de l'ancien : en vain. Au contraire, il me devenait toujours plus dur de ne pas répondre à mes désirs.

    Devant cela, j'avais finalement décidé de prendre mes distances, et à grands regrets, offert ma confiance à mon meilleur ami de la rendre heureuse et l'aimer de tout son être. Moi, dans tout ça, j'avais préféré allé avec celle que tous pensait que j'aimais, alors que tout ce que je faisais, c'était me voiler la face en jouant une puérile comédie dans le but d'éloigner celle que j'aimais vraiment. Ma pseudo-amoureuse le savait, elle savait toujours tout. Cependant, ses sentiments à mon égard étaient si forts qu'elle ne cessait de chercher à que je ne voyes  plus qu'elle. Je me sentais d'autant plus mal vis-à-vis de cette détermination, qui malgré qu'au début m'avait offert espoir, me semblait maintenant vaine. 

    Maintenant que j'y songeai, il était vrai que je n'avais jamais partagé un baiser avec cette dernière. Je soupirai, l'esprit trouble.

    J'aurais vraiment espéré qu'on me dise que c'était un cauchemar, que je n'étais pas son frère, qu'elle n'était pas ma soeur, pire que ça, des jumeaux! Certes faux, mais des jumeaux quand même! Maudit soit ce destin! 

    Et puis, tout c'était lourdement enchaîné, j'avais, un beau jour (pas si beau que ça d'ailleurs...), reçu une lettre, donné par sa gouvernante. Les mots à l'intérieur m'ont particulièrement surpris, peut être plus que frustré. L'inquiétude avait accru au fur et à mesure des mots, et malgré les regards tristes que me lançait celle à mes cotés, je n'arrivais pas à calmer mes émotions. J'avais tenu fébrilement la bague que mon meilleur ami lui avait donné, une bague de fiançailles. Je m'étais adonné à cette évidence, c'est pourquoi, le pincement au coeur que je ressentais m'avait étonné. Mais pire fut lorsque je compris pourquoi c'était moi qui l'avait en possession, elle comptait se marier, contre son bonheur. Je refusais, je ne le voulais pas. Une soudaine impulsion me vint, et chacun comprirent mes intentions rien qu'à mon regard. Il était temps de reprendre la route à bord de ce vaisseau ressassant tant de souvenirs.

    Dès lors que l'on y fut, la première chose qu'on quémanda fut une stratégie de combat. Je m'y intéressais guère, l'esprit déjà sur la chose la plus radicale, je la partagea d'ailleurs à mes camarades qui malgré qu'un peu réticent, n'osèrent pas protesté à mon regard impérieux. Je rencontrai le regard mon amante, il brillait d'un éclat inconnu, me surprenant. Ce n'était pas la tristesse qui le voilait à chaque fois que quelque chose se portait à celle que j'aimais mais comme une lueur me disant d'aller la chercher. Cela me donna mauvaise conscience, et je détournais le regard rapidement pour me rendre à mon MS. 

    Je la vu, traversant les eaux territoriales et survolant le territoire lui-même d'ORB, elle était là, de loin, je pouvais déjà voir son regard surpris derrière ses parrures de mariage, cela me mit une claque, je ne l'avais pas vu depuis si longtemps ! Je pris une longue inspiration et m'y dirigea en hate, je portai un regard depuis mon Freedom à celui qui se mettait à courir de peur vers le bas de l'estrade, un homme déplaisant, arrogant, tout ce qu'il y avait de pire. Comment aurait-t-elle pu être heureuse avec lui?! Inspirant une nouvelle fois, de frustration cette fois, je m'emparai de la délicate jeune femme qui toisait mon MS d'un regard noir tout en criant mon nom. Je commençai déjà à quitter le territoire, cependant, des Murasame me bloquèrent rapidement le passage, je ne voulais pas qu'il la blesse, c'est pourquoi, m'excusant d'avant, j'ouvris mon cockpit et la fit entrer à mes cotés. Je l'entendis plus clairement prononcer mon nom, ce qui me donna envie de sourire, j'aimais son timbre de voix lorsqu'elle le prononçait. Cependant, je n'avais pas le temps de m'annoder à ce genre de pensées, je la prévins de s'accrocher après avoir fait quelques commentaires sur sa robe, elle m'enlaça par erreur lors de la secousse qui entraina les deux Murasame à la mer, je pus sentir son odeur enivrante qui m'avait tant manqué, mais ma frustration quant à son pseudo-mariage toujours présente, je n'en fis rien paraitre. 

    Lorsque nous sommes arrivés à l'Archangel, j'avais éclaté, ma fureur s'était soudainement intensifiait et les mots sortirent de ma bouche sans fins, la blessant toujours plus, contredisant tous ses dires, répliquant avec l'évidence qui la tuait. La jeune femme derrière moi, mon "amante", nous arrêta, et je perçus finalement les yeux emplis de larmes de ma soeur, qui plus est celle que j'aimais, qui roulaient sur ses joues rosées. Cette vue me fit mal, mais elle était nécessaire. Je lui souris, pour lui montrer que je ne la haissais pas, je ne le pourrais jamais de toute manière, puis d'un mouvement lent, lui mit la bague de mon ami dans la mai, lorsqu'elle la reconnut, ses perles salées redoublèrent et elle se laissa tomber au sol, eclatant dans de lourds sanglots. Je finis par ne pas pouvoir retenir mon corps, et je l'etreignis, caressant doucement sa crinière blonde éclatante, qui était d'ailleurs d'une incroyable douceur malgré leur attrait batailleux. Je lui murmurais quelques mots réconfortants, tel que le fait que je la voulais à nos cotés, qu'on avait besoin d'elle... Ce qui, dans me tête, me semblait être une demande égoiste pour moi-même.

    Plus tard, j'avais appris tout ce qu'elle avait vécu, j'en voulais mentalement à mon meilleur ami de l'avoir laissé seule face à ses rapaces d'émirs, mais je pouvais comprendre, en tant qu'homme, ce qui l'avait poussé à le faire. Cependant, sa conduite future m'outra, me choqua, il était dans le camps de ceux qui s'opposait à ORB! Celle que j'aimais (en tout autre ma soeur jumelle), était déjà incroyablement affecté par la situation qu'elle avait provoquée, et malgré une partie de moi qui refusait de la mettre au front, au devant du danger, j'accedai à sa demande, et nous étions allé intervenir. Nous l'avions fait plusieurs fois, avant de recevoir un appel de mon ami, elle avait tenu à m'accompagner, j'acceptai, plus par envie de l'avoir avec moi et contre moi dans le Freedom, que par compréhension de son désir de revoir et parler avec celui qu'elle aimait. Etrangement, cette appellation m'offrait une douleur supplémentaire au coeur, peut être que ce n'était pas une bonne idée finalement...

    L'ile de Crète, la conversation avec lui fut chaotique pour ne pas dire, anarchique.  Il semblait presque avoir eu un lavage de cerveau de la part de ce président, il rejetait toute faute sur ma soeur, qui n'avait rien à répliquer, sachant elle même tous ses péchés, mais cela me frustra, je ne supportais pas qu'il ose lui dire ça alors que lui même était parti pour se rendre UTILE A ELLE et agissait CONTRE ELLE. Après une dernière demande, que je caractérisais d'ordres, il nous avait congédiait à nous rendre sur Orb et ne plus y bouger pour arrêter de semer la confusion partout où on allait. Elle fut incroyablement touchée par cet entretien, et dès que l'on rentra à l'Archangel, elle se réfugia quelque part, seule, pour s'isoler. J'eus une pointe de regret qu'elle ne vienne pas chercher réconfort près de ma personne comme avant, mais il était vrai que je n'étais pas très tendre avec elle en ce moment, elle ne devait pas se sentir à l'aise à l'idée d'oser se confier à une personne qui n'avait de cesse de la critiquer sur ses erreurs. Mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Une autre bataille opposa l'équipage du Minerva, où résidait mon ami et la flotte d'ORB, devant cela, elle avait serrée les poings et gardait le silence, se sentant honteuse à l'idée de demander à se rendre, une nouvelle fois, sur le champs de batailles. Je lui lançai un regard sérieux, puis lorsque nos regards se connectèrent, lui offrit un sourire qui se voulait sincère et traduisa sa demande en paroles, cela la surprit, mais bientôt, ce fut la détermination qui vint voiler son regard précédemment dévastée et elle accepta. 

    Cette fois, cela tourna mal. le pilote du Core Splendor l'attaqua presque immédiatement, je la protegea par instinct et contre-attaqua par colère de le voir ainsi s'opposer à elle et la paix qu'elle souhaitait. Ce fut rapidement mon meilleur ami qui vint prendre la place du pilote imprudent, et cela me surprit et me déçut, ne voyait-t-il pas ce qu'il faisait? 

    Ma jumelle était fébrile, elle commença à se meler au chaos, en empêchant des forces d'ORB d'attaquer le vaisseau des Plants, ces dernieres la repoussèrent après l'avoir cloué sur place avec leurs paroles, j'écriais son nom et tenta d'aller l'aider mais fut bloqué par son bien-aimé qui était aussi mon plus fidèle ami, qui commença à m'attaquer en me quémandant milles dires. Tout s'enchaina très vite, les larmes coulaient des yeux de celle que j'aimais, laissant place à la colère d'un homme amoureux dans mon esprit, elle se dirigea alors en plein coeur du champs de bataille, en plein milieu, là ou le Core Splendor/Impulse détruisait tout sur son passage, j'écriais une nouvelle fois son prénom devant cette inconscience, m'inquiètant davantage, mais encore une fois, le Saviour de mon ami me bloqua, il parla encore, et cette fois, après quelques mots qui semblèrent le touchaient en plein coeur, j'avais laissé ma fureur prendre le dessus et était devenu Berserker, ou plutôt avait activé par cette émotion le SEED, qui me fit briser son MS avant d'aller secourir ma soeur alors que l'Impulse commençait à l'attaquer. La bataille se solda par l'échec d'ORB, elle pleura enormément et le bruit de ses sanglots résonnèrent dans mon MS, me déchirant de tout l'être. 

    Elle était depuis lors, toujours attristée, sans l'ombre d'un sourire éclaire son visage, cela me fit perdre à mon tour ma propre énergie, et je cherchais dès que possible de lui rendre le sourire, souvent, elle esquissait un léger sourire que je soupçonnais de forcé, et des fois, sa lueur attirante re-brillait dans son regard me mettant la baume au coeur.

    Puis, Kisaka a retrouvé mon ami, il était dans un sale état, ma jumelle était resté à son chevet dans l'incapacité le sourire et je le maudissais de lui avoir une nouvelle fois retirer le sourire que j'essayais de lui faire retrouver. Mais fut tout de même soulagé de le retrouver, j'ignorais le genre de conversations qu'ils avaient eu mais ma soeur allait mieux. Puis, mon amante décida de partir a bord de l'Eternal, malgré tout mon ressenti, je tenais à elle et refusait de la laisser seule maintenant que ma soeur était sous protection, cela la rendit heureuse mais elle me rappela qu'ELLE avait besoin de moi, semblant toujours me rappeler que ce n'était pas a elle que mes sentiments résidait mais a ELLE. Puis, j'avais appris une attaque dans l'Espace, l'inquiètude m'empara et je m'y rendait en hate en prenant le Strike Rouge de ma soeur, qui m'y autorisa avant que j'ai pu lui demander. Toujours a penser a autrui... Et surtout ignorante de l'amour que je lui portai. Je m'en voulais de n'aimer mon amante que comme une soeur, et ma soeur comme une amante, c'était dur à vivre. 

    Lorsque je fus redescendus avec le Freedom cette fois (ah oui! l'Impulse m'avait vaincu, et brisé le Freedom... C'était ma soeur qui m'avait sauvé la vie...), je vis un MS Doré contre un MS aux ailes pailletés, je les identifiais comme Akatsuki et Destiny, l'armure doré était à deux doigts de se faire exploser, par instinct, je savais que ma jumelle était à son intérieur et lançai des missiles pour stopper la riposte du Destiny. Elle fut surprise et demande immédiatement si c'était moi, encore une fois, je fus frusrée de la retrouver au portes de la mort et attaquait ce MS inconnu, puis lui ordonnait de se rendre a QG de sa nation, elle le fit sans plus de discours. 

    La bataille d'ORB achevée, nous partions vers l'Espace pour la décisive, elle ne nous suivit pas, à regret. Elle m'enlaça fortement avant que je parte, j'y répondis avec tendresse. Elle le fit a tous et nous remarquions qu'elle ne portait plus la bague de fiançailles, mon meilleur ami fut surpris, mais je me doutais que tout cela s'arrangerait, et que je repartirais vers un avenir sans lendemain. 

    ***

    La fin,tout était fini. Dullindal était tombé,  l'effort d'une visite, j'allai au mémorial avec mon amante, et tombit sur mon meilleur ami avec une femme inconnu, puis un couple de jeune personnes de notre age. Je decouvris alors qui était le pilote de L'impulse et du Destiny, et celle du Zack puis de L'impulse. Et sa soeur, qui collait d'ailleurs mon meilleur ami. Après notre conversation émouvante, nous nous séparions. Je remarquai que la soeur de la pilote du Core Splendor partait avec mon meilleur ami. Comptait-t-il...?! Mon amante perçut mon trouble car elle mit une main sur mon épaule affective. Je lui souris, il était temps de retourner aux PLANTS, et je faisais assez confiance a mon meilleur ami d'enfance pour ne pas l'abandonner face à un Etat entier. 

    Nous rentrions au PLANTS donc, d'un regard, je pus apercevoir mon ami avec la soeur que j'avais precedemment cité. Ils rigolaient franchement et elle l'observais de ses grand yeux de femme aimante, elle était donc amoureuse de lui. Je ne voyais pas le problème à ce moment là, après tout, beaucoup de femmes tombaient sous son charme de bellatre. Ce qui m'intriguait en revanche, fut qu'il ne décide pas de rester à Orb immédiatement. 

    Une fois arrivé, mon amante étant convié par le Conseil, j'appris son nouveau grade de présidente sans surprise et enfilant l'uniforme de ZAFT, je la serra dans mes bras d'affection et de fierté, elle était heureuse et moi donc devant sa joie. Les autres semblaient attendri devant cette vue, alors qu'en fond de décor, cela ne résultait que d'un amour de fraternité qui n'aurait dû jamais exister, car mon amour était pour quelqu'un d'autre... 

    Mon ami était toujours là, s'éternisant durant le toast dédiée à la nouvelle présidente des Plants (pre-fête entres proches si vous preferez, je portais le nouvel uniforme ZAFT et mon meilleur ami toujours celui d'ORB), finalement, je le vis parler avec mon amante, accompagnée de la jeune femme qui la collait à ses cotés, toute sourire. Je fronçais les sourcils devant cette vue et finit rapidement ma coupe de champagne. Je me rendis aux cotés de la nouvelle présidente pile lorsqu'il franchis le seuil de la porte et l'interrogeai sur cet échange, elle m'ignora, gênée, quelques minutes passèrent et il revenu, vêtu d'une toute nouvelle façon qui d'un coup me fit entrer dans un étonnement excessif, visible que par mon regard horriblement surpris. Il était habillé en uniforme des Plants... Je l'avais directement interrogé, sa réponse me parut tel une douche froide. Il avait décidé de rester au coté de sa nouvelle "aimée", qui d'ailleurs était brillante toujours de son sourire jovial. D'une voix qui résonna vibrante dans ma tête malgré que sèche en réalité lui demanda une audience, il parut un peu étonné de mon ton mais m'accorda ma demande. une fois isolé dans une autre pièce, je le toisai et agit comme  le frère que je devais être, en parrallèle avec la situation de l'homme abandonnant pour le bonheur de celle qui l'aimait, il partit rapidement au quart de tour, me criant qu'il ne pouvais pas controler ses sentiments, qu'il en aimait une autre et que ça ne changerait pas la situation que de retourner sans amour vers ma soeur, il a même ajouté qu'elle avait agit de façon ingrate et irréfléchie (ma jumelle) et que leur relation n'aurait surement pas duré. J'entrai dans une fureur horrible et bientôt une dispute horrible éclata entre nous. Cela se finit par l'arrivée de mon amante qui nous sépara et jugea mieux que je m'isole.

    Retournons donc au présent où je reste frustré dans ma chambre à ruminer milles plaintes contre mon meilleur ami, Asran Zala qui a décidé d'abandonner ma soeur jumelle, celle que j'aime, Cagalli Yula Athha, alors que je lui ai fait une confiance aveugle pour la rendre heureuse ! Je frappe ma commode d'une impulsion, pris dans l'un de mes rares moments d'excès. J'entends la porte s'ouvrir, je me tourne et tombe sur le regard mélancolique de Lacus Clyne, nouvelle présidente et mon amante. 

    -Un problème?

    -Kira...

    Je ne réponds rien, songeant avec tristesse à la solitude qui va bientôt engouffrer Cagalli.

    -Tu sais, elle ne sera pas totalement seule.

    Je lui lance un regard interrogateur, d'un soupir, elle rétorque donc :

    -Il y a Andy Wartfield, Maryu Ramius, Mu La Fraga, Ledonir Kisaka...

    -Et en quoi elle peut trouver du réconfort avec des gens trois fois plus vieux qu'elle ? Sans vrais attaches affectives d'amour ou amitié ?

    Ma réponse brute la prend de court, elle détourne le regard et prends le temps de réfléchir. Je ne dis rien, songeur également.

    -Tu n'as qu'à aller vivre à ORB.

    Je lève immédiatement un regard surpris et rencontre son visage souriant.

    -Si tu ne veux pas la laisser seule, tu n'as qu'à combler ce vide. 

    -Mais... Et toi?...

    -Et moi? (Elle parait surprise, puis elle rigole) Tu n'as pas à penser à moi mais a suivre ton coeur, mon cher!

    Je ne réponds rien, pensif. J'aurais envie mais...

    -...C'est impossible. C'est ma soeur, je suis son frère, et je... enfin... tu sais... Et je ne devrais pas...

    Elle garde le silence, toujours blessée à chaque fois qu'on rappelle cela, puis finalement, dit avant de s'en aller.

    -Et alors? Ce n'est pas interdit. Je prépare ton départ.

     -Hein ? 

    Je releve le haut de mon corps alors qu'elle sort en m'ignorant. Je finis après quelques secondes d'hésitation à la suivre, j'arrive à la salle de réception maintenant vide, essouflé, je desserre légèrement mon col et porte un regard aux alentours. Je vois lors quelqu'un au fond, ou plutot deux personnes, une femme et un homme. L'homme, qui n'est autre qu'Asran détourne le regard et la femme, Meyrin, l'observe avec inquiétude. Je ne prend pas la peine de m'interesser à lui et traverse la salle pour me rendre jusqu'à le chemin que doit surement avoir pris Lacus.

    Lorsque je la trouve enfin, nous sommes devant mon MS, elle me jette un doux regard et dans un léger baiser sur la joue, me quitte sans mot. Je reste surprise quelques secondes, l'esprit brumeux, puis jeta un oeil à l'imposante machine. Je finis par me laisser aller à la déterminante tentation. 

    Maintenant, il ne me reste plus qu'à rester à ses côtés pour la protéger et la faire succomber. 


    Point de vue sur Kira [vous l'aurez compris] et ne s'étendant pas jusqu'à la romance présent mais passé pour respecter le thème  c'est pourquoi cela peut sembler être un OS incomplet. 

    Je suis plutôt fière de l'étape "ecrit" avec des paragraphes long, léger en sens malgré que de mots lourds utilisés. Un minimum de vocabulaire est primordiale pour comprendre la portée de ce texte sentimentale. Je le trouve un peu "violent" sur un certain bord : Kira n'étant jamais aussi passionné à ma connaissance, mais cela reste un OS auquel j'ai pris plaisir à écrire. 

    Dernier point : Cela est peut être d'une situation similaire à celle de la fiction GSD en cours, mais n'as rien à voir avec l'histoire. Ne vous en faites pas.


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  • Chapitre moins long que les précédents mais ouvrant l'histoire vers un nouvel obstacle! Bonne lecture!


     

    Je ne pouvais pas me retenir, je fermais les yeux, la balle se dirigeait droit devant moi tandis que les cris stridents de mes amis faisaient écho dans mes oreilles. Alors que je crus que mes jour allait s'estomper, je ne sentis rien.

    J'ouvris difficilement mes paupières, espérant ne pas tomber sous le corps inanimé d'un de mes proches... 

    Mais rien non plus. L'arme était en fait dirigé très légèrement hors de moi, il visait ce qui se trouvait derrière, alors qu'une vive douleur me brûlait la joue, me laissant surprise. Je ne pris pourtant pas l'audace de porter un mouvement à mon visage et fit volte-face rapidement.

    Je vis Touma s'écrasait au sol plus lourdement, il s'était donc relevé. Je le dévisageai avec éffroi, était-ce moi qui avait...?

    Alors que mes pensées commençaient déjà à s'entrechoquer, la voix rude du vieil homme retentit lourdement :

    -Je vous réserve le même sort si vous ne faites pas ce que je dis!

    Il semblait désespéré, complètement déboussolé. On ne devait pas servir d'otages mais au contraire, être les ravisseurs! Je retins un soupir de frustration, clairement dissuadé par la péripétie qui avait précédé, et passa mes mains derrière ma tête, en signe de soumission et de sans-danger. Tous firent de même. 

    Malgré la douleur bien présente, je patientais silencieusement avec appréhension quant à sa  future réaction, tout en songeant à l'état de mes amis inconscients.

    -Pourquoi êtes vous ici?!

    Le silence lui répondit, chacun d'entres nous n'osant prendre la parole de peur de se faire descendre incognito, il serra son arme plus fermement et la porta une nouvelle fois vers moi, me désignant comme porte parole. 

    -Pour vous rencontrer, répondis-je evasivement.

    Il se braqua violemment, et chargea son arme à nouveau. Mon dieu... Qu'est ce que j'avais encore dit de traumatisant cette fois?

    -On se calme! C'est pour trouver des infos  pour lui sauver la vie, l'vieux! 

    Lysandre et Kentin lancèrent un regard courroucé à Castiel et je me contentais de répondre bien malgré moi d'un automatisme presque effrayant une remarque cinglante :

    -Tu es bien audacieux... Pour une banale sauce tomate qui finirait manger dans les frites toutes normales d'un simple fast-foud.

    -Bordel, Lizzy! Tu te rends compte dans quelle situation on se situe là, maintenant, tout de suite ?!  S'emporta le critiqué.

    -Ouep. Mais de toute façon, s'il ne coopère pas, je finirais morte. Et s'il n'as pas de solutions, je finirais morte. Alors autant mourir avec la noble cause que celle d'avoir fait de l'humour pour détendre l'atmosphère tendu par un toubib armé d'un révolver! Ahhh, Prions pour que je sois marqué dans l'histoire!

    -C'est bon, je crois qu'elle a carrément pété un câble. 

    -Je dirais triangulairement.

    -Garde tes blagues pourris pour toi. Répliqua une nouvelle fois Castiel.

    -Mourir? Pourquoi? S'exclama le médecin, ramenant le sérieux de la situation, Expliquez vous!

    -Ah? Et bien, en gros, vous m'avez soumise a un test basé sur le changement d'apparence, dans le but de modifier les flux de couleurs naturelles de yeux et cheveux. Toute gentille soit cette essai, il engendra malheureusement des conséquences désastreuses et insoupçonné qui rendait peut être la personne doté de yeux et cheveux différents des autres, mais qui la rendait folle sans scrupule. Je suis l'un de ses tests, et étant donné que j'ai était épargné à moitié, je viens ici pour une guérison complète.

    -Clair et précis. (il baissa son arme). Suivez moi.

    il se détendait vraiment facilement ce scietifique! M'enfin, c'était plutôt avantageux quoique j'en dise.

    -Et... Eux? Ajouta Kentin en désignant Armin, Rosalya et Alexy, encore inconscient et dans un état déplorable...

    -Prenez les avec vous.

    Les garçons emportèrent les charges sur leurs rudes épaules et lui emboitèrent le pas. Je titubais légèrement, mes blessures continuant de me faire souffrir, après tout, je restais humaine ! J'avais un mal fou à les suivre mais ils finirent tous par s'arrêter, à mon plus grand soulagement... Devant une étagère rempli de livres. Je remarquai enfin que l'on était entré dans une genre de bibliothèque poussiéreuse. Des tables de bois vieilles trônaient, accompagnés de chaises bancales de même genres, toutes ornés d'un amas de poussière grisâtres voyantes, prouvant que la pièce n'avait pas servi depuis très longtemps (ou bien que le ménage n'y était pas convié). Les étagères hautes de livres s'attardant jusqu'aux plafond étaient abîmés et les livres étaient associés par couleur. 

    Lançant un regard par dessus l'épaule de Lysandre après ma suspicieuse investigation, je pus apercevoir le vieillard s'approchait d'un des livres, qui ne ressemblait à aucun autre et ne semblait pas avoir sa place ici. Mon esprit créatif s'imagina immédiatement qu'il y avait surement un laboratoire qui allait apparaitre sous nos yeux après l'avoir touché, comme dans les vieux films, mais la réalité en fut tout autre. Il se contenta de le saisir et d'aller s'asseoir sur une des chaises qui vacilla légèrement sous son poids. Soupirant de désespoir devant mon imagination brisé, je suivais mes amis qui s'installait autour de la table où s'était posé le scientifique, tous avec une légère hésitation quant à la résistance des dossiers, mais tous finissant aussi par s'y asseoir avec précaution. Pour ma part, je n'hésitais pas, mes membres endoloris et mes lourdes courbatures me parurent soudainement moins douloureuses lorsque je pus sentir le léger confort que me procurait la position assise. 

    -Liz, tu es sur que ça va ? Tu n'en a pas l'air comme ça, quoiqu'un peu, mais je me doute que tu as dû subir beaucoup vu l'état des autres. murmura une voix que je fus surement la seule a avoir perçu.

    Je tournai ma tête vers le victorien, qui m'observait en coin de ses vairons inquiets, me plongeant un peu plus dans la chaise, j'y répondis :

    -C'est ma faute. J'aurais dû être la seule à être dans cet état. Je trouve que je m'en sors plutôt bien.

    -Ne te blame pas, après tout, c'était leur choix. 

    Je ne répondis rien à son dire malgré que touchée et me contenta de l'ignorer en me plongeant dans des pensées sombres. Je finis par porter un regard à Lysandre qui semblait dans la lune également, puis a Castiel, qui lui se tournait le pouces avec son éternel air d'impatient, puis à Kentin, qui patientait avec un regard intense pour le vieil homme, et je finis par délaisser mon regard vers le toubib, qui étudiait méticuleusement le bouquin. Le temps s'écoulait, je finis par détourner mes pensées vers l'impitoyable culpabilité que m'offrait la vue de mes trois camarades inconscients, qui avait été délicatement disposé au sol les uns à cotés des autres. 

    -Lizzy Clive! S'écria soudainement le vieil homme, faisant sursauter chacun d'entres nous.

    -O...Oui? Répondis-je d'une voix aigue, sous le coup de l'émotion. 

    Le vieillard, qui d'ailleurs, avait des cheveux blancs cendrés de légères mèches grises en batailles loin de l'élégance, des lunettes rondes éclatantes et de grand yeux bleuatres, leva son regard ers moi pour les plonger dans mes vairons.

    <<Il me tape sur les nerfs ce vieux à m'regarder comme ça >>

    -Tiens une revenante, vu que je ne te percevais plus, je pensais que tu m'avais enfin laissé. 

    <<-Haha désolé de te décevoir.>>

    -Me décevoir ? Parce que tu as une once de morale?

    <<-Hm, je vois qu'on est d'humeur de chien ! Mais vas falloir calmer ta joie,je ne suis pas monstrueuse du tout!>>

    -Dit celle qui a tué pas mal de gens...

    <<Oh! T'as passé le cap de "c'est ma faute" ?>> Ironisa mon second moi, en m'imitant faussement. (Je peux comprendre que vous pensiez que c'est étrange de se faire imiter par soi-même... Mais nous ne sommes pas pareils!)

    -Faut bien, faut dire que quand on a un tel boulet en soi, on peut que arriver à cette évidence.

    <<Répéte ça ?!>>

    -En plus de ça, t'es sourde ? Répondis-je posément pendant qu'elle se vexait et ruminait. J'en profitai pour la repousser le plus loin possible dans mes pensées, histoire d'être tranquille.

    Tout le monde me regardait tandis que je reprenais pied sur terre.

    -Heu... J'ai fait quelque chose de mal? Articulais-je, timide devant tant d'attention.

    -Tu viens juste de clasher ton ami imaginaire, à part ça... Répondis le rebelle ketchup, avec son éternel sourire narquois scotché aux lèvres.

    J'écarquillait les yeux de stupeur et mis ma main instinctivement sur ma bouche, ommetant :

    -Attendez... Vous m'avez entendu?

    -Heu... Il semblerait. S'ensuit Lysandre, un peu abasourdi.

    "Mais j'aurais vraiment cru parler par pensées comme d'habitude à ce moment là!" Songeais-je alors avec colère.

    -Bah on dirait que non.... Surenchérit Lysandre, tout aussi surpris par mes réactions.

    -Mais sérieusement... Vous lisez dans ma tête ou quoi?! Répliquais-je, perdant patience.

    -Non, tu dis juste tout à voix haute! S'exclama Castiel.

    -Mais...

    <<-J crois que c'est peut être l'effet secondaire de ce qui s'est passé tout à l'heure. D'ailleurs, souviens toi, lorsque j'étais à ta palce, je ne pouvais pas penser non plus. Il en est de même pour toi.>>

    -ET C'EST QUE MAINTENANT QUE TU ME LE DIS?! M'écriais-je en me levant, puis, devant les regard ahuris de tous, je me laissa tomber sur la chaise qui craqua légèrement, et croisa les bras, tout en me massant les tempes de mon pouce et de mon index, signe distinct de colère et d'exaspération. 

    -Bon, au lieu de me regarder comme si j'avais pété un plomb (ce qui n'est pas totalement infondé), sachez que je viens d'apprendre de l'intelligente serial killer en moi que je ne peux plus penser! Du tout!

    <<-Je sais, je suis intelligente!>>

    -C'était de l'ironie, espèce d'idiote!

    -Je... Je vois. S'exclama pour la première fois Kentin, hésitant, bon et bien on va peut être devoir s'habituer aux jurons de Lizzy sans pouvoir entendre l'autre ce qui fera légèrement bizarre mais ça ira.

    -Je suis contente de ta sollicitude. Soutenais-je ironiquement.

    -Mais de rien! Renchérit-t-il d'un coup d'oeil ravageur.

    Je détournai le regard pour ne pas rougir, mais cela sembla le décevoir, je n'y fis pas grandement attention, si ce n'est par un coup inquisiteur, et reporta mon attention au scientifique :

    -Comptez vous me dire des choses classé dans le dossier ultra top secrète?

    Il fronça les sourcils, l'incompréhension se lisant sur ses traits déroutés, cependant, finit par hocher la tête. Je fermais donc mon oeil violâtre et lui infliger un coup qui me permit d'entendre le cri étouffé de ma meurtrière assommé, synchro avec la douleur que ce coup procura sur mon corps. Après un long soupir pour canaliser ma souffrance, le vieil homme s'exclama à mon égard :

    -Bon... Et bien... Il n'y a pas vraiment d'antidote...

    Les garçons lui lancèrent un regard horriblement tranchants et méprisant auquel il répondit d'un air effrayé en cherchant secours en me regardant, alors que ce fut pire, puisqu'avec mon oeil fermé par la douleur, l'entaille sur ma joue (surement causé par la belle qui m'avait frôlé) avec le sang qui y coulait doucement et les tristes larmes brillantes et menaçantes de tomber de mon oeil émeraude,  il ne pouvait que se faire encore plus fusiller du regard.

    C'est pourquoi, il n'osa pas nous laisser sans réponses -surtout pour sa propre survie j'imagine.

    -E...Enfin.... Il y a bien un moyen... Mais...

    -LEQUEL?! nous nous écrions tous à la fois.

    -Du...Du calme, bégaya-t-il devant notre agressement, je ne suis pas sure que ce soit possible...

    -Peu importe, ça ne vous tuera pas de nous le dire, si? M'exclamais-je, engendrant des hochements de têtes satisfaits auprès des autres.

    -Je.... (il soupira, je crus apercevoir dans l'ombre de son regard la pensée traîtresse signifiant bien distinctement que ce serait ne pas nous le dire qui le tuerait mais cela disparut si rapidement que je crus rêver). J'ai été négligent quant à ses recherches... Il faudrait que je retrouve tout les documents concernant ce projet...

    -Sérieusement?!

    -Oui. J'en ai déjà une partie... Mais la seconde a été brulé.

    Voyant nos visages se décomposait, il s'empressa de continuer :

    -Cependant, il me semble avoir fait une copie... Que j'avais laissé à une académie.

    -Comment avez-vous fait pour en laisser là bas ?

    -J'ai été professeur peu de temps après ce projet, et j'avais décidé de m'en débarrasser en les cachant là bas., en cas de besoin.

    -Pleins de ressources ces toubib, et c'est quoi le nom de l'école ? Commenta Castiel.

    -Hmmm... Le Lycée Sweet-Amoris.

    D'un mouvement unanime, nos yeux s'écarquillèrent et nous échangèrent un regard surpris, pour ne pas dire complètement choqué.

    -C'est... Notre lycée. Articula Kentin, péniblement.

    -Vraiment?! C'est super! Je me souviens avoir abandonné ses papiers dans le sous sol... il était rempli de cartons et de saletés, ça me semblait être la meilleure cachette. 

    -Pourquoi ne pas nous avoir dit ça avant ?! M'exclamais-je, me maudissant moi-même, ayant contribué au rangement du S-S...

    -Hein? Pourquoi? il y a un problème?

    -Le sous sol a été vidé, soupira Lysandre.

    -Aie, et bien, il faudra chercher là où vous avez délaissais les ordures!

    -La directrice a dit qu'elle s'en chargeait il me semble... Mais ça m'étonnerais qu'elle les ait jeté, y'avait des truc pas mal dedans. Refléchis-je à voix haute.

    -Mais va falloir savoir où elle les as mis dans ce cas, ça va pas être simple. Répliqua Kentin.

    -Et pourquoi vous avez besoin de ses documents? Demanda Castiel, dans un parfait français pour une fois!

    -Pour les réétudier et tenter créer un antidote efficace.

    -En plus de ça, la réussite n'est pas assuré... Se blasa Kentin.

    -On a pas tellement le choix alors faisons avec! M'enquis-je.

    <<-Faire avec quoi??! Pourquoi tu m'as frappé?!!>>

    Je sursautai devant sa réapparition, et d'un mouvement, leur intimait de ne plus rien dire. 

    -Rentrons... Enfin, passons à l'hopital plutôt. Dis-je en ignorant Lizzy #2.

    -Attendez! 

    Le scientifique capta notre attention tandis que les garçons se dirigeaient vers ceux inconscients pour les porter.

    -Oui?

    Le scientifique partit rapidement vers une commode et l'ouvrit pour en sortir un toute petite fiole avec un liquide verdatre. 

    -Bois ça pour  t'<<en>> débarrasser, c'est temporaire mais je suis sur qu'efficace!

    L'aspect me dégouttait franchement mais je savais que je devais mettre toutes les chances de mon coté : or, se débarrassait de ce parasite qu'était cette folle en moi était la meilleure chose à faire pour ne pas être gêné. 

    Je lançai un regard aux vieillard et je cru percevoir dans son regard une phrase sincère qui me fit sourire : "Tu sais, tu ne peux pas te frapper l'oeil à jamais.". Je m'emparai de la fiole et la mit dans ma poche. Je la boirai plus tard. 

    ***

    -Ils ne vont pas nous questionner sur la raison de leur état? S'inquiéta le lycéen aux yeux émeraudes.

    -Non, ce n'est pas leur boulot. Rassura celui aux yeux vairons.

    -Et même si c'était le cas, on peut pas les laisser dans cet état. Compléta le rebelle aux yeux d'aciers.

    J'ignorais le reste de la conversation jusqu'à l'hopital, si ce n'était les rappels qu'on me faisait d'éviter de me faire voir par le public, mes pensées voilant le reste. Je titubais toujours un peu, mais avait fini par m'habituer à la douleur omniprésente. Mes cheveux longs blancs et argents étaient très mêlés et j'en profitai pour les peigner de mes fins doigts.

    Finalement, l'arrivée jusqu'à SA-Hospittal fut rapide, personne en fit attention à nous, peut être par la gravité encore plus imposantes dont certains étaient touchés.

    -Liz, il ne faut pas te soigner aussi? Me demande Lysandre, après avoir discuté avec le personnel de l'entrée. 

    Je secouai la tête en signe de négation et malgré un léger air renfrogné, il n'y répondit rien et se remit à papoter avec les secrétaires d'accueils. Ces dernières semblaient un peu triste par l'état piteux d'Armin, Rosalya et Alexy et l'une nous accompagna jusqu'à une chambre libres disposées de trois lits simples, blanc comme la neige. Elle demanda à ce qu'on dépose les charges et les trois furent finalement dormants sur les lits. Elle précisa qu'une équipe de médecins allaient les prendre en charge, puis après un regard pour moi, ouvrit l'armoire et en sortit un petit pull marron chocolat à décolleté en carré avec une chemise blanche ressortante s'attardant sur le col, une jupe lisse ressemblant à celle des secrétaires arrivant jusqu'aux genoux d'un marron très foncé et de belles mini-bottes à talons marrons. Je lui envoyais un regard surpris et d'un haussement d'épaule, elle les posa et me répondit.

    -Une femme les avait laissé ici pour payer son séjour. Mais bon, personne ne s'en sert. Et vous faites un peu pitié avec ses vêtements abîmées. 

    ... Bon dans la catégorie des gens aimables, je demande cette femme.

    -Je pense que je dois vous remercier. 

    -Il y a une douche derrière cette porte, dit-t-elle incrédule en désignant la seconde porte.

    Sans plus de discours, elle quitta la chambre, me faisant soupirer d'exaspération. Les garçons ne dirent rien mais Castiel se retenait de rire, colérique, je me laissais tomber sur le fauteuil devant la fenêtre, et observait l'extérieur, lorsque je sentis un doigt sur ma joue, à l'endroit où le sang de mon entaille avait coulé. Je me tournai vivement et tombit sur l'intense émeraudes de Kentin.

    -Tu saignais.

    -Ah... heu... Merci. Répondis-je, rougissante et la coeur battant la chamade, bien malgré moi.

    Il sourit et je reportais mon attention à dehors, plus pour fuir cet atmosphère que profitait du paysage. Les pensées toujours tourmentées. 

    -Il nous faudrait un plant d'attaque, murmurais-je pour moi-même. Cependant, ma remarque fut perçu par des oreilles attentives :

    -Et que proposes tu?

    J'eus un sursaut, surprise, puis d'un nouveau geste fluide, me tourna de nouveau vers les garçons qui me regardait avec perplexité. Je me surprise tout autant à songer au fait que j'étais entouré de trois gars conscients de leurs actes et étant potentiellement dangereux pour une fille innocente, que l'envie qu'une personne féminine supplémentaire vienne me secourir, même en rôle de figurante... 

    Je secouais la tête devant mes songes hors sujets et reportais attention à ces bêtes masculines.

    -Je propose de fouiller le lycée. Tout simplement.

    -M'ouais. Mais je pense que la directrice n'as pas dû les stocker dans un endroit commun.

    Je soupirai, et m'exclamais :

    -Et bien prions pour que si. J'avoue ne pas être d'humeur réflective. On verra ça après une bonne douche.

    Les garçons ne dirent rien et j'empoignais mes "habits" fermement, espérant d'ailleurs que ça m'aille, puis me dirigea jusqu'au douche. Une fois à l'intérieur, je fermai la porte à clé et commença déjà à retirer mes vêtements, empli de sang séché et je songeais amèrement au fait que je ne pourrais surement plus jamais les porter, puis entra dans la douche. J'avais tout le nécessaire pour me soigner et me laver et j'en profitai donc. J'avais beaucoup d'hématomes sur le ventre et les bras, j'avais eu de la chance, mes jambes ne semblait pas touché et ainsi la tenue qu'on m'avait passée n'aura pas besoin de les voiler. L'eau chaude ruisselant tout au long de mon corps me détendirent les muscles crispés et dissipèrent un peu ma fatigue et le brouillard de mes pensées, je me laissais mouvoir dans cette agréable confort. La douleurs de mes hématomes se dissipèrent peu après l'application des pommades que j'avais trouvé dans le placard, après ma longue douche. J'enfilai promptement les vêtements que j'avais négligemment posé sur une commode, puis observa mon reflet plus coloré dans le miroir de la coiffeuse. Il y avait assez d'objets pour se faire une beauté ce qui me surprit, mais ne e pas. Je me contentai de me coiffer rapidement ma touffe de cheveux mouillés puis regardait mes yeux de nouveau dans la glace. L'émeraude incrédule semblait ne pas se compléter avec l'étrange lueur nargueuse de celui violacé.  Qu'est ce que j'aurais voulu ne jamais avoir eu cette horrible lueur dans cet oeil, retrouvait la totalité de mon être. Je ne me battais que dans ce but, autant que pour survivre dans ce corps qu'on essayait de me substituait. Je soupirais, puis soudainement, un  souvenir me revint. 

    Précipitamment, je me dirigeais vers la pile de vêtements salis par la sang que j'avais roulé en boule et chercha le flacon, je trouvais la fiole rapidement et me releva pour l'ouvrir. Une hésitation me prit, la peur que cette chose puisse plus me causer ma perte que mon salut provisoire. Je pris une longue inspiration, qui se solda par une longue expiration, puis l'ouvrit enfin, l'odeur était mauvaise sans nul doute, mélange de parfum trop fort et de fumée comprimé. Je ne me sentais plus aussi déterminée à l'ingurgiter et regretta de ne pas l'avoir fait tout de suite après l'avoir reçu, instant où j'étais prête à tout pour annihiler Lizzy #2. Finalement, prenant mon courage à deux mains malgré mes pensées sourdes cherchant à me dissuader, je le but d'une traite. L'espace d'un instant, rien ne se produisit, je cru que ça n'avait pas marché et commença à paniquer lorsqu'une vive douleur s'empara de mon oeil violet, j'eu le reflexe de poser le flacon avant de porter mes deux mains à mon oeil brûlant. Je me laissais tombé au sol, rêvant que la douleur s'estompe, j'entendis au bout d'un certain temps un cri déchirant le silence de mes pensées, celui de la Chose. La douleur continua quelques secondes supplémentaires pour finalement s'estomper progressivement. Couchée au sol, suffocante de douleur, la sueur perlant sur la tempe, je repris tant bien que mal mon souffle d'abord irrégulier puis plus calme et me leva en tremblotant. 

    D'un simple instinct, je portai un regard au miroir, et sa vision me choqua au plus haut point, me faisant écarquillait les yeux d'une stupeur inégalable :

    Mon oeil violet était devenu bleu. Non pas aussi bleu que dans mes plus lointain souvenir, mais d'un bleu foncé suffisant pour me faire comprendre l'évidence même. La chose n'était plus là. Ou plutôt, n'était plus en état de faire quoi que ce soit et de comprendre quoi que ce soit, elle devait être enfermée dans les plus profondes pensées. Je souris de soulagement, avant de remarquer l'inscription en lettres sobres derrière le flacon, que je n'avais pas remarqué :

    << Le temps approximatif de durée est d'une semaine.>>

    Je compris alors que mon oeil, aussi beau qu'il me semblait maintenant, recouvrerait les traits démoniaques de ma seconde moi dans la durée prescrite. 

    Il était temps de passer à l'action. Et c'est sous la nouvelle lueur de mes yeux que je me dirigeais vers la porte et commença à l'ouvrir. 

    A suivre

     


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  • Nous pressions le pas, mon cœur était lourd de regrets, je m’en voulais.
    Et s’il lui était vraiment arrivé quelque chose ? Ça voudrait qu’il ait aussi arrivé quelque chose à Armin et Alexy.
    Mes pensées étaient tournées vers Rosalya, espérant qu’elle allait bien…
    Nous y arrivions enfin. Je me stoppai, essoufflée, j’avais semé Kentin tellement j’étais allé vite, de toute façon il me retrouverait. 
    Armin était au sol, ses cheveux jais voilant son visage et semblant inconscient, Alexy était collé dos au mur, assis au sol et se tenait son bras droit de son bras gauche, une mine douloureuse sur le visage.
    Et debout, au centre des jumeaux, dans le large couloir, un homme tenait fermement Rosalya par le cou, qui était décollée du sol est semblait à bout de souffle. 

    -Je… Je ne suis pas Lizzy Clive… Et je ne connais pas de… Lizzy… Articula la jeune fille, avec peine
    J’écarquillai les yeux. 

    -HAHA ! Tu crois m’avoir ?! Je sais que cette fille a les cheveux blancs ! C’est pas partout qu’on en voit ! 

    Il resserrait sa prise et Rosalya fut prise encore d’une douleur intense. 
    Je décidai de me démarquer.

    -Je suis Lizzy Clive. Qu’est-ce que tu m’veux ? Pas du bien vu ce que tu es en train de faire à mon amie.

    Ma voix était glacé, je sentais que l’air s’oppressait, je le toisai du regard, ses yeux était rouge sang, ses cheveux… verts ? 

    -Ne me dit pas que tu es… ! M’horrifiais-je.

    -Oui, un œil violet, c’est extravagant, des cheveux blancs et argenté sans défaut… Ouii, ça ne peut être que toi Lizzy Clive… Dit–t-il sadiquement.
    Il lança Rosalya qui alla s’écraser quelques mètres plus loin pour s’avancer vers moi.
    Alexy s’horrifia et tenta de se lever mais tomba au sol en me criant de fuir. 
    Mais sans que je comprenne,  il se retrouvait devant moi, mes yeux s’écarquillèrent tandis que j’esquissais un mouvement de recul.

    -Tu es le garçon qui a été victime du produit en ayant des troubles mentaux comme effet secondaires !

    -Et ouaiiis. Je suis taré !!! hahaha !! Mais j’en avais marre d’être enfermé… Donc je suis sorti. Et mon nom c’est Touma ! 

    Je plongeai mes vairons dans ses albinos, il n’y avait rien. Aucune raison, une infinie folie… 
    Etait-ce ses yeux effrayants que j’avais quand la chose prenait le dessus ? Je détournai le regard.
    Il me prit le menton et le leva violemment, je fus obligé de plonger mon regard de nouveau dans les siens, cette fois, le choc fut remplacé par la haine. 

    -On est bien les mêmes… Ton œil violet est différent…

    Je le rejetai d’un revers de mains et recula de plusieurs pas.

    -Ne me compare pas à toi !

    Il s’assombrit, un sombre rictus assombrit son visage, il allait parler mais je le coupai, devant Alexy qui m’implorait du regard de partir.

    -Qu’est-ce que tu fais là ?! Et pourquoi fais-tu souffrir mas amis ? QU’EST-CE QUE TU ME VEUX BORDEL POURLEUR FAIRE SUBIR CA ?!

    -Hmmm… Jolie voix… Disons que je cherche depuis quelques jours le Doc’ qui m’as rendu comme ça et m’as forcé à rester entre quatre murs toute ma vie, pour le torturer jusqu’à la mort… Et je voulais tuer de la même façon celle qui avait eu la chance de n’avoir aucun effet secondaire… Donc ta chance touche à sa vie ma vieille ! 

    « De quoi il parle ? »

    Je l’ignorais. D’un côté, il avait tort et je pourrais me sauver [peut être] la peau, mais d’un autre, La Chose le saurait et ca risque de me causer de mauvaises conséquences futures… 
    J’optai donc pour la solution contraire, d’un sourire cruel je lui répliquai :

    -Peut être que je n’ai pas d’effets secondaires mais je en vois pas en quoi tu peux me faire du mal… Tu sembles si vulnérable et tu n’y connais rien à la vie non ?

    -NE LE PROVOQUE PAS IDIOTE !! S’écria Alexy

    -Intéressant… On va s’amuser !

    Avec une démarche d’ivre, il combla la pauvre distance que j’avais imposé et me mis un coup que j’esquivais habilement. 

    -Oh… Alors ça te le fais aussi ? 

    -De quoi ?

    -Des sens plus développés. 

    Troublé par ces propos je ne pus esquiver son coup et me retrouva projeté au mur.
    Je me relevais, légèrement titubante. 

    -Quelle force… 

    -Tu trouves~ ? Je croyais que j’étais vulnérable et faible !

    Il remit ça et je l’esquivai, trouvant une opportunité de le frapper, je lui mis un coup bien placé et il alla s’écraser au sol. 
    Je pensai qu’il y resterait… Ou se lèverait avec un peu de difficulté… Mais il se releva avec sa titubance habituelle et un rictus excité sur le visage.

    -Intéressant… Amuse-moi encore !

    Il ne ressentait pas la douleur ? 
    Cette conclusion me frappa tandis qu’il tenta de me frapper avec sa violence habituelle, mais mon habilité me sauvait, je ne devais plus penser, je devais me concentrer, ou je me prendrais un coup auquel j’y resterais inerte. Et s’il comptait vraiment me torturer, j’allais souffrir d’autant plus…
    Il commençait à s’impatienter de ne pas réussir à me toucher et finit par agir tel un lâche. 
    Il me délaissa et se dirigea vers Alexy…

    POV Alexy

    Je le voyais s’approcher, marchant vers moi de sa démarche d’ivre très rapide. Il leva son pied, prêt à m’écrasa la colonne vertébrale avec sa force inhumaine. Je fermai les yeux, attendant que le coup se porte… Mais il ne se vint pas… J’ouvris les paupières et vu devant moi une longue chevelure blanches, aux mains tendus sur les côtés… 
    Lizzy venait de se prendre le coup à ma place. 
    Elle tomba au sol, vers l’arrière, et sa tête s’écrasa à côté de moi, ses mèches voilant ses yeux tandis qu’il esquissait un rictus cruel.  Il ne m’épargna pas pour autant et me mit un coup, pas très fort, mais assez pour me sonner.
    Lizzy bougeait avec difficulté et sans que je ne puisse comprendre ce qui venait de se passer, elle se retrouva projeté quelques mètres plus loin, du couloir par lequel elle était arrivait. Surement l’avait-t-il frappé au ventre. Je criais le plus fort possible son nom.  
    Il profita de mon trouble pour me frapper plus férocement, et je perdais connaissance.

    POV Lizzy

    Je ne pouvais plus bouger, j’étais étalé au sol. Inactive, souffrant de mes membres endoloris. Alexy venait de sombrer dans l’inconscience à son tour…
    Touma me prit par les cheveux et me souleva, il me sourit sadiquement. 

    -C’est déjà fini ?

    Je lui répondis d’un sourire carnassier et narquois.

    -Tu t’prends pour qui ? J’ai déjà failli y passer d’innombrables fois avant toi… C’est pas par un gars comme toi que j’vais mourir ! Ce serait loin de féliciter mes prouesses, au contraire, ce serait une honte. 

    Il écarquilla les yeux et devint incroyablement furieux,

    -NE FAIS PAS LA MALINE ! TU TE CROIS FORTE PARCE QUE TU AS PRIS LE COUP A SA PLACE ?!

    Il me lança violemment au sol, j’y atterris avec une violence incomparable, le parquet fut légèrement brisé et je sentis un liquide écarlate sortir de ma bouche, je crachai du sang. 
    Il s’accroupit et il commença à lever son poing, cette fois je ne pouvais plus me défendre du tout, mes cheveux long était éparpillé autour de moi, dégagé de mon visage, mon œil violet étincelait de fureur tandis que l’œil émeraude devenait très sombre et montrait l’affaiblissement de mon corps. Du sang coulait le long de mon menton et j’appréhendais la suite.
    Etait-ce la fin ?   

    POV Kentin

    Je courrais le plus vite possible dans les couloirs, ayant semé Lizzy. Qui plus est j’avais était retardé par Castiel et Lysandre qui m’avait arrêté en disant que connaissant Rosalya ça devait être une araignée, je m’étais stoppé pour les écouter.  C’était très encourageant pour la suite heureusement !
    Lorsqu’un cri était venu stopper notre enthousiaste, c’était Alexy, d’une voix déchirante… Et le cri en question disait « Lizzy ». Très vite, je m’étais mis à partir, mesurant l’erreur que j’avais faites. Lysandre et Castiel ne purent pas me suivre, il devait le surveiller…
    J’arrivais et je vis Armin, Rosalya et Alexy, inconscient et mal en point. 
    Et je la vis, empoigné par le col, par un homme aux cheveux extravagants et aux yeux écarlates
    Je ne voyais pas ses yeux, mais étant de profil tous les deux, je vis ses lèvres mimait des mots avec un sourire ravageur :

    -Tu t’prends pour qui ? J’ai déjà failli y passer d’innombrables fois avant toi… C’est pas par un gars comme toi que j’vais mourir ! Ce serait loin de féliciter mes prouesses, au contraire, ce serait une honte. 

    Il eut une mine furieuse et il cria : 

    -NE FAIS PAS LA MALINE ! TU TE CROIS FORTE PARCE QUE TU AS PRIS LE COUP A SA PLACE ?!

    Il la lança au sol avec une frénésie choquante et lorsque je vu son sang coulait, le mien ne fit qu’un tour. 
    Alors qu’il tenta de lui porter le coup de grâce. Je lui mis mon poing violemment sur le visage de cet inconnu, il alla s’écraser des mètres plus loin.
    Je me retournai et je me connectai à son regard surpris, je lui souris mais elle tenta de se lever, elle allait tomber au sol, je la rattrapais et elle me dit la mine grave : 

    -Fuis… Laisse-moi mourir ici… Sauve les tous mais laisse-moi… Tu ne peux pas le battre… Je t’en supplie…

    Ces derniers mots se déchirèrent et ces paroles m’énervèrent encore plus :

    -Je ne te laisserais pas mourir ! Et je vais gagner ! 

    Je la posai contre le mur, son regard implorant me fut douloureux à supporter, je voulais l’enlacer, la rassurer de douces paroles. Ces lèvres entrouvertes semblaient m’appeler…
    Je me levais passant outre ses désirs irréels, jamais elle ne m’aimera…
    Et ma fureur reprit le dessus.
    POV Lizzy
    Je le regardai se battre contre ce fou, chaque coup que Kentin se prenait me faisait aussi mal qu’à lui. 
    Même s’il rencontrait plus d’une fois le sol, il se battait avec rage. Je ne voulais pas voir ce spectacle. Je n’aimais déjà pas la violence aussi prononcé… Je n’aimais pas le voir souffrir pour moi…
    Je repensais à notre première rencontre, avant qu’il ait ses lunettes, qui, on est bien d’accord, était affreuse.
    Avant, j’étais seule, mes cheveux extravagants faisait office de brimades incessantes, les parents me jugeaient de mauvaises fréquentations et le peu d’amies que j’ai eu avait finis par me laisser seule, je n’étais pourtant pas déplaisante à regarder, mes yeux était bleu et vert à cette époque, j’avais de couettes hautes s’arrêtant déjà à mes reins, accroché par des ruban noir et blanc, je portais un haut à manche longue bordeaux légèrement plissé avec, au niveau de la poitrine, un « creux » blanc avec de petit bouton ainsi qu’une jupette assorti, des ballerines pour finir le tout. Les gens dans la cour était en train de jouer et de papoter sur les futurs aventures qu’ils allaient se créer, je les regardais avec lassitude et tristesse, assise sur le muret, à frétillait les jambes. 
    Lorsque j’aperçus un groupe de garçon s’approchait de moi, rustre et un peu gaillard pour leur jeune âge, c’est-à-dire 5 ans.
    Je les regardais sans bruit mais avec l’espoir qu’il me propose de jouait avec eux.

    -Dit... Heu, je sais même plus comment tu t’appelles !  Est-ce que tu trouves que ce gars est un vrai boulet ?

    J’étais plutôt chagrinée qu’ils ne se souviennent pas de mon nom mais n’eux pas le temps d’y songer que celui qui avait posé cette question envoie la personne en question : il avait les yeux d’un émeraude brillant, les yeux embué de larmes et les cheveux brun au bol mais légèrement en bataille. 

    -Je trouve qu’il ait déjà moins boulet que vous… Répondis-je avec froideur à leur cruelles actions

    Le petit garçon me regarda avec un air surpris et les petites brutes s’était approché. 

    -Oh ! C’est vrai qu’on pose la question à une fille aux cheveux blancs ! Je suis sûr que tu fais tout pour avoir des amis ! Ma mère dit que ce sera pareil plus tard, même pire ! 

    Je n’avais pas compris à cette époque que ces parents me traitaient de futures… enfin vous avez compris... Quelle cruauté vous allez me dire… 
    Ils me poussèrent en rigolant et partirent en courant, laissant le mignon petit garçon avec moi… Moi qui étais étalé sur l’herbe derrière le muret.

    -Ca…Ca va ?

    Je levais les yeux, mes petits pieds dépassant du muret et la tête sur l’herbe.

    -Oui. Plus de peur que de mal, mais je suis bloqué.

    Il passa par-dessus le muret avec lenteur et vint m’aider, je le remerciais et nous discutions, jusqu’à la sonnerie qui sonnait des cours d’amusements. 
    Ca avait duré comme ça tant de temps… Je le protégeais des brimades et me défendait de mes propres faiblesses et lui restait derrière moi mais me donnait gout à la vie.
    Arrivé au collège, j’ai commencé à beaucoup plaire aux garçons à mon plus grand dam et Ken avait dû porter d’affreuses lunettes et était encore et toujours embêté, par son physique et caractère. 
    Bientôt, il fut victime d’incessants coup de la part de certains garçons qui avait le béguin pour moi ou de filles jalouse de ma popularité et j’ai voulu mettre un terme à tout ça, j’ai demandé à quitter le collège pour aller autre part, ils ont refusé et j’ai pu partir qu’à 16 ans, heureusement, il ne restait que quelques mois avant la fin de l’année. Mais j’ignorais que Ken me suivrait là-bas, et la scolarité avait commencé à Sweet Amoris. Il s’était fait des amies et idem de mon côté, nous restions proches pour autant. Mais Ambre, cette peste de premier renom, avait forcé le destin : Il avait dû partir en camp militaire. 
    Et peu de temps plus tard, j’avais subi les conséquences de mon propre destin… Avant qu’il ne revienne, si différent... 
    Je revins au présent, Kentin avait beau avoir changé, il avait juste transformé ses défauts en qualité…
    Soudain, je vis mon ami d’enfance perdre le dessus, et se ramasser une bonne patate. Il tomba au sol et commença à se prendre des coups incessants.

    -KENTIN !!! 

    Ma voix… Ma voix semblaient doublait, comme si deux voix s’exprimaient en même temps. Les deux batailleurs le remarquèrent et me regardèrent, l’un d’un regard surpris, l’autre d’un regard amusé. 

    -C’est toi qui as parlé avec moi ? Dis-je, sans m’en rendre compte, à voix haute.

    -Mais comment ma voix a-t-elle pu être entendue ? Dirent mes lèvres seules, accueillant la voix de la Chose… Mais à voix haute.

    -Oh ! Interessant… 

    -Lizzy tes yeux sont violet et vert mélangé.S’exclama Kentin, la mine étrange.

    -Quoi ? Mais … On ne peut plus penser… S’offusqua-t-on en même temps. 

    Touma se dirigea vers moi et m’empoigna par le col pendant que Kentin était soucieux.

    -Tu me cachais quelques trucs toi non ? 

    -Lâche-moi ordure ! Dis-je avec Lizzy #2 

    -Vous êtes synchro dis donc. 

    -Haha, tu le crois ! Cette fille est un vrai boulet ! Quand elle sera morte je serais plus tranquille ! 

    Je ne dis rien, la laissant me maudire avec mon propre corps et la laisser agir comme la taré qu’elle était.

    -Donc en faites, y’as vraiment une troublée mentale en toi ! Rigola le Vert .

    -Troublée mental ?

    -Laisse tombé, il caractérise ce que tout le monde pense de toi. Dis-je passablement comme excuse.

    -TOI ! 


    … 
    Il ne se passa rien. 

    -NON ! Je ne peux plus te faire souffrir mentalement !! 

    -Haha, tant mieux pour moi !

    -C’est pas l’tous Les Doubles mais là, j’ai envie de faire souffrir quelqu’un !  Rigola Sadiquement Touma

    -Tu t’approches encore de Kentin et on te fait mordre la poussière déchet ! 

    -Je peux me défendre seul Lizzy ! 

    Il me regarda, je sentais qu’il s’en fichait de la Lizzy #2, c’était bien moi qu’il observait. Et je sentais la Chose s’énervait.

    -Y’en a marre qu’il n’y en est que pour toi… Chuchota-t-elle, je fus la seule à l’entendre. 

    -Je… Désolé… Dis-je a voix haute, me rendant compte que cette chose avait bien une raison propre.

    -Disparais…Continua-t-elle.

    -Ca changera rien ! 

    -Tu sais… Que tu as tué ? S’exclama-t-elle, oubliant que l’on parlait à voix haute.

    -Qu’est-ce que tu racontes… ?

    -J’ai déjà tué, nous avons tué… 
    Je me sentais faible… Et elle profita de ma garde baissé pour me rejeter, tandis que je criais par la douleur qu’elle me faisait vivre durant quelques secondes qui parvint aux oreilles de Kentin qui s’assombrit pour toisait la personne aux yeux devenu totalement violet. 
    Nos places étaient de nouveau interagies et notre possibilité de penser nous revint de nouveau... Enfin, me revint car elle parlait à voix haute sans s’en apercevoir. 
    [N.D.A : Puisque Lizzy est devenue « La voix », c’est elle qui parle entre crochets et la Chose sans crochets]
    « C’est vrai ?! Ou juste un stratagème ?! »
    -HAHA !  C’est la vérité ! Nous avons tué, ce gars, tu ne te souviens pas ?

    « Ca m’aide beaucoup ce que tu me dis là ! »

    -Tu ne te souviens pas de ce gars qui te suivait partout ?

    « Si… Je me souviens… Mais… »

    -HAHAHA ! Tu as sérieusement cru qu’il était mort  après une soirée bien arrosée ?

    « Tu… »

    -Je t’explique,  tu t’étais attardé, peu de temps après la mort de tes parents, au parc, il te suivait depuis quelques jours et ça t’inquiétait, hé oui, moi j’entendais tout et ressentais quand quelque chose te toucher ou si tu touchais quelque chose, une porte ou quoi que ce soit d’autre, mais ne parlait pas, je ne pouvais pas me manifester sans que tu ressentes un désespoir ou une peur profonde. Et il a profité que ce soit la soir pour te bloquer dans une ruelle… Et commencer à toucher notre corps alors que tu te débattais vigoureusement 

    « … »

    -HAHA ! Ca te rappelle de mauvais souvenirs pas vrai ? Je suis p’tetre ingrate mais au moins, j’ai su protéger notre corps ! On aurait fini viol*r HAHA ! Si j’me souviens bien, c’était à cause de ça que tu avais demandé un entrainement spécial à Castiel non ? 

    « La ferme… »

    -On se rebelle là-dedans ? 

    « Tu n’as aucun scrupule… Moi qui pensais que tu avais une raison… Que tu connaissais l’amour… Tu ne rendrais Kentin que malheureux. »

    -COMMENT OSES TU ?! TU L’AIMES C’EST CA ?!

    « OUI ! ET ALORS ? »

    -…

    « Enfin, en amitié sincère hein ! »

    -Alors c’est de ça qu’il en est… 
    Elle rigola doucement puis de plus en plus sadiquement, et même si je ne voyais plus, je savais qu’elle se rapprochait des garçons. Et lui criait de s’arrêter alors que son rire faisait écho.

    POV Kentin

    Le dialogue semblait étrange, je savais qu’elle communiquait avec Lizzy mais cette chose … m’apprenait des choses que j’ignorais, et je m’enrageai en entendant ce qu’avait fait ce gars, même si je ne savais pas qui c’était par faute de ne pas avoir communiqué le prénom, je l’aurais tué si cette chose ne l’avait pas faites, de plus,  Lizzy doit être complètement dérouté… Et qui elle aimait ?! Je ne le savais pas mais ça m’énervait sans que je comprenne pourquoi.
    Lizzy Possédé avança vers nous tandis que j’avalais les paroles qu’elle avait dites. 

    -Ferme les yeux Kentin. Si tu ne veux pas finir traumatisé.

    Je refusai de m’exécuté et la toisa d’un regard mauvais.

    -Tant pis.

    Elle commença son massacre, je pus presque sentir des grimaces sur son visage tandis qu’elle abattait sans grande peine le Vert, Lizzy devait surement lui crier de stopper ses gestes. 
    Mais il fallait le faire… Et je ne pouvais pas battre ce fou… Je l’admettais à regret. 
    Finalement, une mare de sang et un corps à terre fit office de décoration, même si j’étais dégouté par cet horrible spectacle. Je redoutais surtout quand ma Lizzy reviendrait, je n’aimais pas voir cette Lizzy là. 

    Elle se retourna, du sang sur le visage et les mains ensanglanté, et me regarda d’un étrange regard.

    -Tu vas bien Kentin ? Ca ne t’as pas trop traumatisé ?

    -Non. A l’école militaire, j’en ai déjà vu se battre à mort. Dis-je d’une traite.

    Elle mit une main sur ma joue mais je reculai. 

    -Est-ce que j’ai fait quelque chose qui t’as chagriné ?

    Son ton était étrange sans pour autant me semblait plus humain.

    -Tu n’es pas Lizzy… Je n’aime pas que tu agisses avec son corps… 

    -Je t’interdis de rougir toi ! Cria-t-elle, en colère.

    Donc Lizzy était en train de rougir ? A cause de moi ?

    -Tu vas voir si je ne suis pas Lizzy ! 

    Et sans que je m’y attende, elle plaqua ses lèvres sur les miennes. Je ne ressentais pas ce sentiment d’apaisement, au contraire, cette Chose me donnait la nausée. Je la repoussai vivement.

    -Arrête de faire des choses comme ça avec le corps de Lizzy ! Pourquoi tu m’as embrassé ?!

    Elle mit un coup à l’œil précédemment émeraude, j’étais à demi sûr qu’elle avait sonné mon amie d’enfance et s’exclama :

    -Elle va croire que tu l’as rejeté maintenant, puisque même si elle ne peut rien voir, elle peut tout ressentir. Et tu n’as plus aucune chance de lui plaire ! Hahaha 

    Je me crispai. 

    -De toute façon je ne suis pas amoureux. 

    -Tu as entendu Liz’ ? 

    Je m’horrifiai, elle m’avait eu.

    -Ne reste pas muette voyons.

    -Je sais, tu n’es pas amoureuse. Tant mieux, ça te fait rien au moins ! HAHAHA !

    Et sans que je comprenne comment, son œil redevint émeraude et elle m’observait.

    -Désolé. 

    C’était dit d’une traite, un peu sec.

    -Ce n’est rien… Mais Lizzy… Je…

    Je vis ses jambes lâchaient et je la rattrapais par pur reflexe 

    -Qu’est-ce que…

    -Ce… Ce n’est rien… Juste une baisse de tension. 

    Elle se releva et s’épousseta avant de me lancer un sourire, mais forcé. 

    -Allons les réveiller tu veux ? 

    -Oui… 

    J’étais chagriné, cette Chose m’avait eu. Et je ne voulais pas perdre mon amie d’enfance.

    -Tu sais pour tout à l’heure. Je ne te visais pas, je visais la Chose en toi.

    -Je sais ! 

    Je la regardai, surpris par son emportement mais elle s’excusa et se dirigea vers Alexy.
    Je la voyais tituber légèrement, encore endoloris par ses membres et je lui portai assistance, elle refusait mais je réussis à la faire céder.
    Je savais que j’étais la cause de son emportement, mais je savais également que ce n’était pas parce que j’avais dit que je ne l’aimais pas, je l’ai aimé sans que ça n’avance et ce serait aujourd’hui qu’elle m’aimerait ? Laissez-moi rire… 
    Mais je ne l’aimais plus et devait profiter. Non ?

    Pov Lizzy

    Il ne m’aimait pas… Je n’avais aucune chance avec lui… Mais pourquoi ça m’affectait autant ? Après tout, je n’ai jamais aimé, enfin si… mais non. L’amour est trop douloureux, je m’arrêterais à de l’amitié, même si je l’aimais, je m’efforcerais d’oublier ce sentiment désastreux, je ne voulais rien briser, l’amour ne causait que de la souffrance derrière le voile de sa joie, éphémère.

    Il m’aida à marcher,  moi qui y trouvais une lourde difficulté, et je cédai, après tout, même si on ne sera jamais plus, on restera toujours Kentin et Lizzy non ? Ce n’était qu’une affirmation de notre statut ensemble. Rien de plus. 
    Derrière ces paroles, je fus convaincue et lui sourit chaleureusement. Même si je savais que ce n’était qu’une joie illusoire. 
    Ephémère… 

    -Hey !

    Je me tournai, épaulé par Kentin, et regarda Lysandre et Castiel, arrivant sur le chantier, avec un homme agé et bizarre avec eux. 

    -On l’as trouvé ! 

    -Et jusqu’à maintenant on le surveillait.

    -Il s’est passé quoi ici ?

    -Mésaventure, baston. Ca te suffit ? Dis-je. 

    -Merd*, pourquoi j’étais pas là ?

    -Parce que tu es trop nul pour pouvoir te battre, ça valait mieux.

    -Ne rentre pas dans ce terrain miné, je suis bien meilleur que toi. 

    -Cause toujours.

    -Je te l’ai d’jà prouvé !

    -En me pétant le bras à moitié, merci j’m’en souviens !

    -Hey ! La Baston c’est pour les rudes ! Pas pour les minettes !

    -J’ai l’air d’une minette.

    -Niveau physique minette très minette, niveau mental, t’es une minette avec trop de crocs. 

    -Je dois prendre ça pour un compliment ? 

    On entendit un « cling » sonore et nous nous retournons vers le toubib qui était derrière Lysandre… Armé d’un flingue, qu’il venait juste de charger.


    -Heu… On fait quoi là ? Dit Kentin

    -Vous allez suivre mes instructions à la lettre. Ah moins que vous soyez par une balle en plein cerveau. 

    Lysandre, Castiel, Kentin et moi froncions les sourcils.
    Les choses prenaient une tournure très compliqué… Puisqu’ils semblaient plus près à nous dégommer plutôt qu’à nous aider, je soupirai.
    Sauf que le docteur tira, et je vis mes souvenirs défilait tandis que la balle se dirigeait vers moi… 
     
    A suivre

     


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